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Binationaux susceptibles de porter les couleurs du Maroc A


Pastore

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C’est l’enchainement de cas qui provoque la volonté de distance avec cette equipe (Munir et El Ghazi pour leur retournement de veste et le fait qu’on leur lèche le derch pour venir, les Nwembebe les pauvres c’eat juste pour leurs origines et leur life style et Regattin pour ses racines almohades évidentes).

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  • 3 semaines après...

Je sais pas d'où ça sortait ces infos sur Amine adli qui a choisi le Maroc mais j'ai vu une itw aujourd'hui sur sofoot ou il parle de l'équipe de France et de la fierté d'y retourner , de l'euro 2023 , je pense qu'il a du mettre un vent à regragui , pareil qu'avec vahid :biggrin: ..après dans 2 ans , certains diront que c'est un choix du coeur blabla  

Il y a 17 heures, MARwac a dit :

Adli gouiri...

 

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Il y a 2 heures, Raiders a dit :

Je sais pas d'où ça sortait ces infos sur Amine adli qui a choisi le Maroc mais j'ai vu une itw aujourd'hui sur sofoot ou il parle de l'équipe de France et de la fierté d'y retourner , de l'euro 2023 , je pense qu'il a du mettre un vent à regragui , pareil qu'avec vahid :biggrin: ..après dans 2 ans , certains diront que c'est un choix du coeur blabla  

 

Qu’il s’impose déjà dans ce faible Leverkusen :mdr:

il n’arrive pas à avoir de bonnes statistiques en Bundesliga c’est révélateur sur son vrai niveau 

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En 2013, Zakaria Bakkali avait dû faire le choix entre la Belgique et le Maroc, comme beaucoup d'autres Belgo-Marocains depuis. Mais, presque dix ans plus tard, il pourrait bien rejoindre les Lions de l’Atlas grâce à la FIFA.

 

Zakaria Bakkali verra Belgique – Maroc ce dimanche. Mais ce sera à la télévision, depuis son lieu de vacances. Puis il reprendra la préparation au RKC Waalwijk, loin de ses rêves de Coupe du monde. Il y a un peu moins de dix ans, alors qu’il venait d’exploser au PSV, il s’était pourtant vu dans l’avion pour le Brésil avec les Diables. Aujourd’hui, il veut quand même rester ambitieux et se voit faire un grand tournoi un jour, mais peut-être avec le Maroc.

 

Zakaria, si on vous parle du 7 octobre 2013, ça vous dit quelque chose ?

“C’est le jour où j’ai choisi la Belgique, non ? ”

Bien vu. Quel souvenir gardez-vous de cette journée ?

“Je me souviens que toute cette période avait été difficile. J’avais de la pression du Maroc et de la Belgique. Beaucoup de pression. Je devais choisir vite. Je n’avais que 17 ans et ce n’était pas simple. Je sais que pour le monde extérieur, tout cela avait ressemblé à un feuilleton. Mais, de mon côté, j’ai eu l’impression de devoir trancher rapidement. Il n’y a pas de bonne réponse à 100 % dans ce genre de situation. Il y a des pour et des contre. Mais il y a surtout plein de gens qui te disent ce que tu dois faire. J’ai finalement décidé de décider en famille, après avoir consulté quelques joueurs qui avaient fait ce choix dans le passé. Ils m’ont dit que je devais mesurer ma chance d’avoir deux équipes nationales sur moi alors que beaucoup de footballeurs ne représentent jamais leur pays. Ça m’a aidé à voir les choses de manière plus positive.”

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en faveur de la Belgique ?

“Mon cœur était partagé, j’aime les deux pays. J’ai donc décidé de manière plus sportive. La CAN était un inconvénient pour un joueur en Europe. Cela dit, j’avais grandi en Belgique et fait toutes mes classes avec l’équipe nationale. J’ai trouvé que c’était plus logique et plus intelligent d’opter pour les Diables.”

Ne vous a-t-on pas aussi fait des promesses à la fédération belge ?

“Oui, il y avait eu quelques promesses… On m’avait parlé de la Coupe du monde au Brésil qui arrivait vite. On m’avait aussi dit que je serais repris même si je jouais moins en club, que les Diables me permettraient de retrouver du rythme. À 17 ans, tu es naïf et tu crois ce qu’on te dit. Avec l’expérience dans le foot, tu apprends qu’il y a beaucoup de belles paroles quand il faut te convaincre. Puis que ça peut s’envoler ensuite.”

Ne pas être repris au Brésil avait été une grande déception ?

“Je l’avais senti venir au fil des mois. À cette époque, j’ai commencé à moins jouer au PSV parce que je refusais de prolonger mon contrat. J’avais été repris pour la première fois en octobre 2013. J’étais blessé pour les matchs de novembre, puis on ne m’a plus repris. J’avais fait mon deuil de la Coupe du monde 2014.”

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Bakkali à l'entraînement des Diables, alors qu'il n'a que 17 ans. ©BELGA

Pour votre première cap, lors d’un match qualificatif qui valide votre choix de nationalité, vous montez au jeu à la place de Mirallas. Vous formez alors l’attaque avec Hazard, Lukaku et De Bruyne.

“Oui, je me souviens que j’avais presque marqué. J’étais en bonne position, mais on s’était gêné avec Romelu. J’ai le souvenir d’un très grand moment de joie. J’avais envie que ce soit le début d’une grande aventure.”

Au final, vous ne connaîtrez qu’une deuxième cap en octobre 2015 (contre Andorre) puis plus rien.

“Oui, ça semble loin. Je me concentre sur ma carrière en club. L’équipe nationale, ça viendra si je parviens à rebondir. Je prends étape par étape et on verra bien.”

Vous savez que vous pouvez changer de nationalité et jouer pour le Maroc ?

“Oui, je suis au courant. J’entre dans les critères de la nouvelle loi FIFA, vu que je n’ai que deux caps avant mon 21e anniversaire et que je n’ai pas disputé de grand tournoi. Me voir avec le maillot de l’équipe nationale du Maroc est possible.”

Cela vous permettrait de consoler les personnes qui vous conseillaient de choisir le Maroc en 2013.

“Mon entourage et ma famille avaient bien compris ma décision. Quand je retourne chez les cousins au Maroc, ils me disent encore souvent que je n’aurais pas dû choisir les Diables, mais c’est plus sur le ton de l’humour. Ma famille au Maroc avait été super fière de me voir avec le maillot de la Belgique à l’époque. Ils savent tout ce que la Belgique a représenté pour ma famille, ma maman et mon papa.”

Votre papa, né au Maroc, n’aurait pas préféré vous voir avec les Lions de l’Atlas ?

“Mon papa aurait préféré me voir sur un ring de boxe (rires). C’est son sport, il adore ça. Encore maintenant, il se lève la nuit pour regarder des matchs aux États-Unis. Il a accepté que mes frères fassent du foot mais j’étais le petit dernier, son ultime chance d’avoir un boxeur. Il a essayé de me pousser, mais j’étais encore plus amoureux du ballon que mes frères. Ils ont dû expliquer à mon papa que j’avais du talent. Mais j’ai quand même été inscrit tard dans un club, j’avais 10 ans déjà.”

Vous arrive-t-il maintenant de conseiller de jeunes binationaux qui ne savent pas trancher ?

“Oui, ça m’est arrivé plusieurs fois à Anderlecht. Je leur dis toujours la même chose : parles-en calmement avec tes parents, réfléchis à ce que tu veux et sois malin aussi. Si tu hésites très fort, tu peux regarder qui joue à ta place dans les deux pays possibles. Et choisir celui où tu as le plus de chances de jouer. Pour certains, le choix se fait naturellement, pour d’autres, c’est un débat éternel.”

Zakaria Bakkali of Belgium (CL), Kevin Mirallas of Belgium (CR) during the FIFA 2014 World Cup qualifier match between Belgium and the Wales at King Baudouin Stadium on Oktober 15, 2013 in Brussel, Belgium- PICTURES NOT INCLUDED IN CONTRACT-

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il y a 43 minutes, Smouthinho a dit :

En 2013, Zakaria Bakkali avait dû faire le choix entre la Belgique et le Maroc, comme beaucoup d'autres Belgo-Marocains depuis. Mais, presque dix ans plus tard, il pourrait bien rejoindre les Lions de l’Atlas grâce à la FIFA.

 

Zakaria Bakkali verra Belgique – Maroc ce dimanche. Mais ce sera à la télévision, depuis son lieu de vacances. Puis il reprendra la préparation au RKC Waalwijk, loin de ses rêves de Coupe du monde. Il y a un peu moins de dix ans, alors qu’il venait d’exploser au PSV, il s’était pourtant vu dans l’avion pour le Brésil avec les Diables. Aujourd’hui, il veut quand même rester ambitieux et se voit faire un grand tournoi un jour, mais peut-être avec le Maroc.

 

Zakaria, si on vous parle du 7 octobre 2013, ça vous dit quelque chose ?

“C’est le jour où j’ai choisi la Belgique, non ? ”

Bien vu. Quel souvenir gardez-vous de cette journée ?

“Je me souviens que toute cette période avait été difficile. J’avais de la pression du Maroc et de la Belgique. Beaucoup de pression. Je devais choisir vite. Je n’avais que 17 ans et ce n’était pas simple. Je sais que pour le monde extérieur, tout cela avait ressemblé à un feuilleton. Mais, de mon côté, j’ai eu l’impression de devoir trancher rapidement. Il n’y a pas de bonne réponse à 100 % dans ce genre de situation. Il y a des pour et des contre. Mais il y a surtout plein de gens qui te disent ce que tu dois faire. J’ai finalement décidé de décider en famille, après avoir consulté quelques joueurs qui avaient fait ce choix dans le passé. Ils m’ont dit que je devais mesurer ma chance d’avoir deux équipes nationales sur moi alors que beaucoup de footballeurs ne représentent jamais leur pays. Ça m’a aidé à voir les choses de manière plus positive.”

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en faveur de la Belgique ?

“Mon cœur était partagé, j’aime les deux pays. J’ai donc décidé de manière plus sportive. La CAN était un inconvénient pour un joueur en Europe. Cela dit, j’avais grandi en Belgique et fait toutes mes classes avec l’équipe nationale. J’ai trouvé que c’était plus logique et plus intelligent d’opter pour les Diables.”

Ne vous a-t-on pas aussi fait des promesses à la fédération belge ?

“Oui, il y avait eu quelques promesses… On m’avait parlé de la Coupe du monde au Brésil qui arrivait vite. On m’avait aussi dit que je serais repris même si je jouais moins en club, que les Diables me permettraient de retrouver du rythme. À 17 ans, tu es naïf et tu crois ce qu’on te dit. Avec l’expérience dans le foot, tu apprends qu’il y a beaucoup de belles paroles quand il faut te convaincre. Puis que ça peut s’envoler ensuite.”

Ne pas être repris au Brésil avait été une grande déception ?

“Je l’avais senti venir au fil des mois. À cette époque, j’ai commencé à moins jouer au PSV parce que je refusais de prolonger mon contrat. J’avais été repris pour la première fois en octobre 2013. J’étais blessé pour les matchs de novembre, puis on ne m’a plus repris. J’avais fait mon deuil de la Coupe du monde 2014.”

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Bakkali à l'entraînement des Diables, alors qu'il n'a que 17 ans. ©BELGA

Pour votre première cap, lors d’un match qualificatif qui valide votre choix de nationalité, vous montez au jeu à la place de Mirallas. Vous formez alors l’attaque avec Hazard, Lukaku et De Bruyne.

“Oui, je me souviens que j’avais presque marqué. J’étais en bonne position, mais on s’était gêné avec Romelu. J’ai le souvenir d’un très grand moment de joie. J’avais envie que ce soit le début d’une grande aventure.”

Au final, vous ne connaîtrez qu’une deuxième cap en octobre 2015 (contre Andorre) puis plus rien.

“Oui, ça semble loin. Je me concentre sur ma carrière en club. L’équipe nationale, ça viendra si je parviens à rebondir. Je prends étape par étape et on verra bien.”

Vous savez que vous pouvez changer de nationalité et jouer pour le Maroc ?

“Oui, je suis au courant. J’entre dans les critères de la nouvelle loi FIFA, vu que je n’ai que deux caps avant mon 21e anniversaire et que je n’ai pas disputé de grand tournoi. Me voir avec le maillot de l’équipe nationale du Maroc est possible.”

Cela vous permettrait de consoler les personnes qui vous conseillaient de choisir le Maroc en 2013.

“Mon entourage et ma famille avaient bien compris ma décision. Quand je retourne chez les cousins au Maroc, ils me disent encore souvent que je n’aurais pas dû choisir les Diables, mais c’est plus sur le ton de l’humour. Ma famille au Maroc avait été super fière de me voir avec le maillot de la Belgique à l’époque. Ils savent tout ce que la Belgique a représenté pour ma famille, ma maman et mon papa.”

Votre papa, né au Maroc, n’aurait pas préféré vous voir avec les Lions de l’Atlas ?

“Mon papa aurait préféré me voir sur un ring de boxe (rires). C’est son sport, il adore ça. Encore maintenant, il se lève la nuit pour regarder des matchs aux États-Unis. Il a accepté que mes frères fassent du foot mais j’étais le petit dernier, son ultime chance d’avoir un boxeur. Il a essayé de me pousser, mais j’étais encore plus amoureux du ballon que mes frères. Ils ont dû expliquer à mon papa que j’avais du talent. Mais j’ai quand même été inscrit tard dans un club, j’avais 10 ans déjà.”

Vous arrive-t-il maintenant de conseiller de jeunes binationaux qui ne savent pas trancher ?

“Oui, ça m’est arrivé plusieurs fois à Anderlecht. Je leur dis toujours la même chose : parles-en calmement avec tes parents, réfléchis à ce que tu veux et sois malin aussi. Si tu hésites très fort, tu peux regarder qui joue à ta place dans les deux pays possibles. Et choisir celui où tu as le plus de chances de jouer. Pour certains, le choix se fait naturellement, pour d’autres, c’est un débat éternel.”

Zakaria Bakkali of Belgium (CL), Kevin Mirallas of Belgium (CR) during the FIFA 2014 World Cup qualifier match between Belgium and the Wales at King Baudouin Stadium on Oktober 15, 2013 in Brussel, Belgium- PICTURES NOT INCLUDED IN CONTRACT-

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Le 25/11/2022 à 14:23, Smouthinho a dit :

En 2013, Zakaria Bakkali avait dû faire le choix entre la Belgique et le Maroc, comme beaucoup d'autres Belgo-Marocains depuis. Mais, presque dix ans plus tard, il pourrait bien rejoindre les Lions de l’Atlas grâce à la FIFA.

 

Zakaria Bakkali verra Belgique – Maroc ce dimanche. Mais ce sera à la télévision, depuis son lieu de vacances. Puis il reprendra la préparation au RKC Waalwijk, loin de ses rêves de Coupe du monde. Il y a un peu moins de dix ans, alors qu’il venait d’exploser au PSV, il s’était pourtant vu dans l’avion pour le Brésil avec les Diables. Aujourd’hui, il veut quand même rester ambitieux et se voit faire un grand tournoi un jour, mais peut-être avec le Maroc.

 

Zakaria, si on vous parle du 7 octobre 2013, ça vous dit quelque chose ?

“C’est le jour où j’ai choisi la Belgique, non ? ”

Bien vu. Quel souvenir gardez-vous de cette journée ?

“Je me souviens que toute cette période avait été difficile. J’avais de la pression du Maroc et de la Belgique. Beaucoup de pression. Je devais choisir vite. Je n’avais que 17 ans et ce n’était pas simple. Je sais que pour le monde extérieur, tout cela avait ressemblé à un feuilleton. Mais, de mon côté, j’ai eu l’impression de devoir trancher rapidement. Il n’y a pas de bonne réponse à 100 % dans ce genre de situation. Il y a des pour et des contre. Mais il y a surtout plein de gens qui te disent ce que tu dois faire. J’ai finalement décidé de décider en famille, après avoir consulté quelques joueurs qui avaient fait ce choix dans le passé. Ils m’ont dit que je devais mesurer ma chance d’avoir deux équipes nationales sur moi alors que beaucoup de footballeurs ne représentent jamais leur pays. Ça m’a aidé à voir les choses de manière plus positive.”

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en faveur de la Belgique ?

“Mon cœur était partagé, j’aime les deux pays. J’ai donc décidé de manière plus sportive. La CAN était un inconvénient pour un joueur en Europe. Cela dit, j’avais grandi en Belgique et fait toutes mes classes avec l’équipe nationale. J’ai trouvé que c’était plus logique et plus intelligent d’opter pour les Diables.”

Ne vous a-t-on pas aussi fait des promesses à la fédération belge ?

“Oui, il y avait eu quelques promesses… On m’avait parlé de la Coupe du monde au Brésil qui arrivait vite. On m’avait aussi dit que je serais repris même si je jouais moins en club, que les Diables me permettraient de retrouver du rythme. À 17 ans, tu es naïf et tu crois ce qu’on te dit. Avec l’expérience dans le foot, tu apprends qu’il y a beaucoup de belles paroles quand il faut te convaincre. Puis que ça peut s’envoler ensuite.”

Ne pas être repris au Brésil avait été une grande déception ?

“Je l’avais senti venir au fil des mois. À cette époque, j’ai commencé à moins jouer au PSV parce que je refusais de prolonger mon contrat. J’avais été repris pour la première fois en octobre 2013. J’étais blessé pour les matchs de novembre, puis on ne m’a plus repris. J’avais fait mon deuil de la Coupe du monde 2014.”

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Bakkali à l'entraînement des Diables, alors qu'il n'a que 17 ans. ©BELGA

Pour votre première cap, lors d’un match qualificatif qui valide votre choix de nationalité, vous montez au jeu à la place de Mirallas. Vous formez alors l’attaque avec Hazard, Lukaku et De Bruyne.

“Oui, je me souviens que j’avais presque marqué. J’étais en bonne position, mais on s’était gêné avec Romelu. J’ai le souvenir d’un très grand moment de joie. J’avais envie que ce soit le début d’une grande aventure.”

Au final, vous ne connaîtrez qu’une deuxième cap en octobre 2015 (contre Andorre) puis plus rien.

“Oui, ça semble loin. Je me concentre sur ma carrière en club. L’équipe nationale, ça viendra si je parviens à rebondir. Je prends étape par étape et on verra bien.”

Vous savez que vous pouvez changer de nationalité et jouer pour le Maroc ?

“Oui, je suis au courant. J’entre dans les critères de la nouvelle loi FIFA, vu que je n’ai que deux caps avant mon 21e anniversaire et que je n’ai pas disputé de grand tournoi. Me voir avec le maillot de l’équipe nationale du Maroc est possible.”

Cela vous permettrait de consoler les personnes qui vous conseillaient de choisir le Maroc en 2013.

“Mon entourage et ma famille avaient bien compris ma décision. Quand je retourne chez les cousins au Maroc, ils me disent encore souvent que je n’aurais pas dû choisir les Diables, mais c’est plus sur le ton de l’humour. Ma famille au Maroc avait été super fière de me voir avec le maillot de la Belgique à l’époque. Ils savent tout ce que la Belgique a représenté pour ma famille, ma maman et mon papa.”

Votre papa, né au Maroc, n’aurait pas préféré vous voir avec les Lions de l’Atlas ?

“Mon papa aurait préféré me voir sur un ring de boxe (rires). C’est son sport, il adore ça. Encore maintenant, il se lève la nuit pour regarder des matchs aux États-Unis. Il a accepté que mes frères fassent du foot mais j’étais le petit dernier, son ultime chance d’avoir un boxeur. Il a essayé de me pousser, mais j’étais encore plus amoureux du ballon que mes frères. Ils ont dû expliquer à mon papa que j’avais du talent. Mais j’ai quand même été inscrit tard dans un club, j’avais 10 ans déjà.”

Vous arrive-t-il maintenant de conseiller de jeunes binationaux qui ne savent pas trancher ?

“Oui, ça m’est arrivé plusieurs fois à Anderlecht. Je leur dis toujours la même chose : parles-en calmement avec tes parents, réfléchis à ce que tu veux et sois malin aussi. Si tu hésites très fort, tu peux regarder qui joue à ta place dans les deux pays possibles. Et choisir celui où tu as le plus de chances de jouer. Pour certains, le choix se fait naturellement, pour d’autres, c’est un débat éternel.”

Zakaria Bakkali of Belgium (CL), Kevin Mirallas of Belgium (CR) during the FIFA 2014 World Cup qualifier match between Belgium and the Wales at King Baudouin Stadium on Oktober 15, 2013 in Brussel, Belgium- PICTURES NOT INCLUDED IN CONTRACT-

un message en provenance du fan club de jean Messiha : "lissi loui in pi"

 

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Quelqu'un a déjà parlé d'Anas Alaoui ? 

Présentation : 

Prénom/Nom : Anas Alaoui 
Date de Naissance : 20 avril 2006
Lieu : Mainz 
Pays : Allemagne 
Poste : Avant-centre 

Club : Eintracht Frankfurt 
Nombre de buts avec les U17 : 16 buts en 9 matchs cette saison


Je l'ai découvert lors du match amical entre Urawa et Francfort en novembre. Il était vraiment impressionnant et talentueux...
Reste à voir si il va choisir entre l'Allemagne et le Maroc :mellow:

 

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