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Les infrastructures sportives au Maroc

Featured Replies

Posté(e)

Durant cette CAN, c’est un peu dur de passer de la beauté des stades Moulay Abdellah, de Tanger et du très magnifique stade El Madina et celui de Moulay Hassan, aux stades de Fès, Casablanca, Agadir et Marrakech, avec ces fichues pistes d’athlétisme où la pelouse est loin des gradins.hum

Modifié par Light

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Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Messages les plus populaires

  • si c'était des travailleurs chinois, tout le monde sera admiratif, comme c'est des marocains c'est que forcément on se précipite...

  • SarabiaSolerBusquets
    SarabiaSolerBusquets

    Moi j'dis : avec ces stades, la réalisation tv (spider cam, nombre de caméras, plans aériens des stades au coucher du soleil ou by night), les équipes toutes mises dans les meilleures conditions, trai

  • Sinon pour le stade M5, le QG de Goldorak ils peuvent pas l’enlever ?     

Images postées

Posté(e)
il y a 19 minutes, Light a dit :

Durant cette CAN, c’est un peu dur de passer de la beauté des stades Moulay Abdellah, de Tanger et du très magnifique stade El Madina et celui de Moulay Hassan, aux stades de Fès, Casablanca, Agadir et Marrakech, avec ces fichues pistes d’athlétisme où la pelouse est loin des gradins.hum

Pour le mondial ils seront refait ceux de Agadir Marrakech et MV?

Posté(e)
Il y a 1 heure, Sofiane Basri a dit :

et je ne sais pas ce que devient l'eau, mais si on pouvait la garder pour en faire d'autre usage, pour les agriculteurs par exemple

Posté(e)
Il y a 5 heures, eltazi a dit :

et je ne sais pas ce que devient l'eau, mais si on pouvait la garder pour en faire d'autre usage, pour les agriculteurs par exemple

Sûrement direct vers les égouts malheureusement

Posté(e)
il y a 3 minutes, SarabiaSolerBusquets a dit :

On collecte les eaux de pluies pour l'arrosage il me semble

J'espère, car j'imagine le matériel qu'il faut pour le stockage de l'eau et tout ce qui va avec, si ça vaut vraiment le coup.

Modifié par Maroc77

Posté(e)

Quand on voit le rendu du match Sénégal-rdc au stade de Tanger sur Bein sport on ne peut que saluer la beauté du stade !

À part l’écran LED et l’extérieur de Rabat je place Tanger bien au dessus ❤️

Posté(e)

𝐋𝐞 𝐌𝐚𝐫𝐨𝐜, 𝐥𝐞 𝐂𝐀𝐍 𝟐𝟎𝟐𝟓, 𝐞𝐭 𝐥’𝐚𝐫𝐭 𝐬𝐞𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐝’𝐚𝐯𝐚𝐥𝐞𝐫 𝐥’𝐞𝐚𝐮

Par Fouad El Mazouni

C’est une vieille rengaine, une mélopie aussi usée qu’un ballon sur un terrain de altérité : quand l’#Afrique organise un grand tournoi de football, la presse internationale, bienveillante ou narquoise, parle d’improvisation, de retard, de « chantiers à la dernière minute ». On évoque avec un frisson les stades-fantômes post-Coupe du monde. Le récit est rodé. Sauf que pour cette Coupe d’Afrique des Nations 2025, le disque s’est grippé. La musique est différente. Le sujet, lancinant, qui remonte des dépêches de #New York à Shanghai en passant par #Bruxelles, n’est plus le « est-ce que ce sera prêt ? », mais le « comment ont-ils fait, surtout sous la pelouse ? ». Le #Maroc, pays hôte, a réussi un coup double : livrer des infrastructures qui imposent le silence, et rendre obsolète le regard condescendant. Le vrai scoop, pour les observateurs étrangers, ne niche pas dans l’architecture futuriste du Grand Stade de #Casablanca, mais sous ses pieds, dans l’humilité du sol. Dans son système de drainage. Une révolution discrète qui a fait se pencher, incrédules, ingénieurs et journalistes du monde entier.

Commençons notre revue de presse par le Nouveau Monde, terre du pragmatisme et de la tech. Le Wall Street Journal, dans un article titré « How Morocco Built a Football Field That Drinks Water » (Comment le Maroc a construit un terrain de foot qui boit de l’eau), s’émerveille de l’approche systémique. Le journal note que, loin de se contenter d’importer des solutions clefs en main, le Maroc a hybridé des technologies néerlandaises de pointe avec une ingénierie locale rodée à la rareté de l’eau. Leur source cite un consultant du MIT interrogé sur le projet de Marrakech : « C’est une philosophie inversée. On ne pense plus seulement à évacuer l’eau d’un orage subit. On pense à la capturer, à la ralentir, à la faire circuler sous le terrain comme un système sanguin pour irrigation et refroidissement. Le terrain devient une éponge intelligente. » Du côté de la côte Ouest, le magazine Wired abonde, mais avec son lexique : « Les stades marocains sont des "terrains-jardins". Sous la pelouse hybride (naturelle et synthétique), un empilement de couches filtrantes, de granulats calibrés et de tuyaux capillaires fait plus que drainer : il régule un microclimat. Des capteurs mesurent en temps réel l’humidité à 40 cm de profondeur et pilotent l’aspiration ou la restitution. C’est du big data pour vers de terre. » L’Amérique, fascinée, y voit une victoire de la data sur les éléments.

Passons à la perspective chinoise, elle aussi riche d’enseignements. Le China Daily, porte-voix officiel, souligne dans un long format l’excellence de la « coopération technique » entre entreprises chinoises (qui ont participé à la construction de certains stades) et le savoir-faire marocain. Mais c’est dans les colonnes plus spécialisées du Global Times que l’analyse devient intéressante. Le journal, proche du PCC, relève : « La maîtrise de l’eau a toujours été le fondement des civilisations. Le Maroc le démontre avec ces infrastructures sportives. Leurs techniques de drainage ne sont pas une simple prouesse technique, mais un acte politique de souveraineté. Ils rendent leur territoire résilient, et donc leur projet national visible. C’est une leçon pour beaucoup de pays en développement. » L’agence de presse Xinhua, dans un reportage diffusé internationalement, insiste longuement sur la réutilisation des eaux drainées pour l’arrosage des espaces verts avoisinants, un argument qui résonne puissamment dans une Chine confrontée à des défis écologiques majeurs. Le regard est moins sur le ballon que sur la gestion du territoire.

En Europe, le ton est un mélange d’admiration teintée de surprise, et d’un examen de conscience discret. Le Monde, en France, titre sobrement : « CAN 2025 : au Maroc, la qualité des terrains fait l’unanimité avant même le coup d’envoi ». L’article, très détaillé, convoque un expert de la Ligue de Football Professionnel (LFP) français : « Leurs pelouses sont probablement parmi les cinq meilleures au monde actuellement. La rapidité d’absorption est spectaculaire. Vous pouvez avoir un orage tropical d’une heure, et vingt minutes après, le jeu est possible sans aquaplaning. Pour nous, en Europe du Nord, c’est le Graal. Ils l’ont atteint sous un climat semi-aride, c’est tout simplement un exploit agronomique et technique. » Le Guardian britannique, dans un style plus narratif, raconte la visite de délégués de la FIFA et de l’UEFA : « Ils sont repartis avec des échantillons de terre et des schémas. Il y a dix ans, le flux de connaissances allait strictement du Nord vers le Sud. Là, il s’inverse sur un point précis, mais crucial. » Le journal allemand Der Spiegel est le plus direct, avec un brin d’autodérision : « Pendant que nos clubs de Bundesliga luttent encore contre les terrains gorgés d’eau en hiver, le Maroc nous montre comment construire un écosystème sous la pelouse. Nous avons peut-être sous-estimé l’innovation qui pouvait naître de la pression de la rareté. »

Alors, de quoi s’agit-il concrètement ? Le « miracle » marocain repose sur une superposition de couches (un "gâteau" de 80 cm à 1 mètre d’épaisseur) qui est à la terre battue ce qu’un moteur hybride est à une charrette. Au sommet, une pelouse hybride à 95% de gazon naturel, renforcée par 3% de fibres synthétiques. En dessous, non pas une simple couche de graviers, mais un substrat ultra-drainant de sable siliceux lavé, calibré au millimètre. Puis vient le cœur du système : un réseau de drains non pas en simples tuyaux, mais en forme de nid d’abeille ou de racines, connecté à des chambres de rétention et de régulation. L’eau n’est pas expulsée violemment ; elle est guidée, stockée temporairement, puis libérée ou réorientée vers des bassins de rétention. C’est un système lenticulaire à l’échelle d’un stade. La véritable innovation est dans la philosophie : le terrain n’est plus une barrière imperméable, mais un élément perméable et actif de gestion du cycle de l’eau.

Au-delà de la technique, ce qui frappe dans cette revue de presse internationale, c’est le renversement du narratif. Le Maroc, en maîtrisant l’élément le plus capricieux pour un organisateur – la météo –, a imposé un nouveau sujet de conversation. On ne parle plus de ce qui pourrait manquer, mais de ce qu’il y a à apprendre. La CAN 2025 devient ainsi, avant même son premier coup de sifflet, le théâtre d’une petite révolution silencieuse. Une leçon venue du Sud : parfois, pour briller sur la scène mondiale, il faut d’abord savoir très bien faire disparaître l’eau sous ses pieds. Et ça, c’est une nouvelle qui mérite bien plus qu’un entrefilet dans la rubrique sportive.

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