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Yanis Benchaouch (en arabe : يانيس بن شاوش), né le 10 avril 2006 à Périgueux (France), est un footballeur franco-marocain qui joue au poste de gardien de but à l'AS Monaco.

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Yanis_Benchaouch)

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https://www.footmercato.net/a7738476561170048643-monaco-yanis-benchaouch-le-parcours-du-maroc-en-2022-ce-netait-pas-un-exploit-finalement

Monaco, Yanis Benchaouch : «le parcours du Maroc en 2022, ce n’était pas un exploit finalement»

Vainqueur de la Coupe du Monde U20 avec le Maroc, le portier de l’AS Monaco, Yanis Benchaouch, a fait partie des cadres de l’équipe. À 19 ans, le gardien, qui n’a pas pu participer à la finale en raison d’une blessure, revient à Monaco avec l’ambition d’intégrer petit à petit le groupe professionnel, avant de s’y faire une place. Et il a déjà montré qu’il en avait le talent.

Par Hanif Ben Berkane - 01/11 - 16:06

Foot Mercato : deux semaines après le sacre, est-ce que tu es redescendu de ton nuage ?

Yanis Benchaouch : franchement, c’est un peu compliqué de bien redescendre, parce que c’est un sentiment inexplicable et on n’arrive pas vraiment à se rendre compte de ce qu’on a fait. Mais de retour au club, on est obligé de repartir au travail et de continuer. Donc, on essaie d’être concentrés sur le travail maintenant.

FM : qu’est-ce qu’on ressent au moment du coup de sifflet final ?

YB : c’est une joie immense. En plus, il y avait mon père et mon petit frère. Les voir super heureux de nous voir champions du monde, c’est quelque chose d’unique. C’est une première au Maroc. Tous ces sentiments se réveillent en même temps et font que c’était une soirée inoubliable, avec des émotions que je ne revivrai sûrement pas.

FM : à votre retour, on a vu des scènes folles à Rabat avec l’accueil officiel. C’est là que vous réalisez vraiment ?

YB : oui. Parce que quand on fêtait ça entre nous, on savait ce qu’on avait fait, qu’on pouvait y arriver, mais on ne se rendait pas encore compte de l’ampleur. Dans le vestiaire, c’était déjà une immense joie. Mais vu qu’on était resté qu’entre nous, on ne voyait pas tellement ce qu’on avait fait. Mais quand on est arrivés et qu’on a été reçus par Son Altesse le Prince au palais, on a compris que c’était quelque chose d’immense. Et après, avec le bus dans Rabat, on a vu qu’on avait touché tout le peuple marocain. C’était vraiment magnifique.

FM : vous vous attendiez à un tel engouement, même en étant une équipe U20 ?

YB : on savait qu’au Maroc, tout le monde suit les matchs de toutes les catégories, à n’importe quelle heure. C’est pour ça que c’est un peuple magnifique. Ils vivent le football à fond, comme si c’était l’équipe A. Pour eux, à ce moment-là, c’était le Maroc U20 qu’il fallait suivre à chaque match. Les voir aussi heureux à notre retour, ça montre que sur le terrain, on ne joue pas seulement pour la sélection, mais pour le peuple, pour Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour tout le pays. Ce n’est pas qu’un simple match de football, finalement.

«Il n’y a aucune raison qu’on ne puisse pas être champion du monde avec les A aussi »

FM : pourtant, au départ, très peu vous voyaient favoris. Comment vous l’avez vécu ?

YB : on était motivés, quoi qu’il arrive. On savait qu’on pouvait y arriver. C’était un objectif qu’on s’était fixé entre joueurs et staff : remporter cette Coupe du Monde. Être outsider ou favori ne changeait rien pour nous. Peu importe l’adversaire, favori ou pas, si on jouait avec nos qualités et nos forces, on savait qu’on pouvait gagner.

FM : au moment du tirage, vous êtes tombés dans un groupe relevé. Vous pensiez vraiment pouvoir aller au bout ?

YB : oui, franchement. Le coach et le président de la fédération, Faouzi Lekjaa, nous avaient fixé cet objectif dès la défaite en finale de la CAN U20. Ils nous avaient dit qu’il faudrait aller chercher la Coupe du Monde. Dès le début, et on est arrivés nous une semaine en avance au Chili, ça nous parlait déjà de cet objectif, mais qu’il fallait quand même penser à chaque match avant. On ne se disait pas, si on veut aller en finale, il faut faire ça. Non, on se disait, "on veut tous y aller, on sait comment on doit faire". On prend ce match-là, on le joue, on savait ce qu’on faisait, on gagne, on continuait comme ça. En fait, on savait que c’était un objectif, mais on n’y pensait pas tous les jours. On était focus sur le prochain match, et dès que le match passait, on passait à l’autre. Après, quand on est arrivé en demi-finale, c’est sûr qu’on se disait qu’on n’était plus qu’à deux marches, et puis en finale, on savait qu’on n’était plus très loin. Donc là, on savait que c’était le match qui allait tout concrétiser pour nous.

FM : le président de la FRMF disait que le Maroc ne devait plus se contenter d’être heureux de participer à un Mondial, mais viser la victoire, comme en 2022. Tu as senti un changement de mentalité ?

YB : c’est ça. 2022, finalement, sur le moment, c’est un exploit. Mais si on regarde maintenant avec toutes les catégories, tout ce qu’on fait, ça ne l’est pas forcément, parce que c’est un travail qui dure depuis 10 ans pour arriver à ce moment-là. Donc forcément, quand ça n’arrive qu’une fois, c’est un exploit. Mais quand toutes les générations, toutes les équipes, font au moins finale de toutes les compétitions africaines, et que maintenant, nous, on a réussi à gagner cette Coupe du Monde U20, ça montre au monde entier, et notamment à l’Afrique et au Maroc, que tout est possible et que si on continue à bien travailler comme ça et qu’on est motivé pour le faire, il n’y a aucune raison qu’on ne puisse pas être champion du monde avec les A aussi.

FM : revenons à ton cas personnel. Tu as vécu la pire chose avec cette blessure avant la finale (ndlr : lors des demi-finales face à la France). Qu’est-ce qu’on se dit à ce moment-là ?

YB : Je l’ai senti sur le moment même, quand je suis sorti sur civière. Je savais qu’il y avait très peu de chances que je joue la finale. Les examens l’ont confirmé le lendemain. C’est un sentiment un peu de frustration, parce qu’on se dit que j’aurais pu la jouer et que c’était peut-être le meilleur match de la compétition. Mais j’ai vite switché en me disant qu’il fallait motiver les autres et être derrière eux pour gagner la Coupe. Parce que, titulaire ou non, sur le banc ou en tribune, tu restes champion du monde. Peu importe comment, tu l’es. C’est pour ça que je me suis dit qu’il fallait les motiver.

«Pour Monaco, ça a été naturel de me laisser partir, car ils m’avaient laissé aussi partir pour la CAN»

FM : après la rencontre, on t’a vu adresser un message touchant au gardien numéro Ibrahim Gomis deux alors que tu rêvais de cette finale

YB : déjà, je suis quelqu’un, je n’aime pas être focalisé sur ma personne. Ça n’aurait pas été moi de parler que de moi. Mais c’est surtout que ça fait quand même bien un an qu’on travaille ensemble, Gomis et Mesbahi. Donc, je pense que c’était normal de les remercier, notamment sur la demi-finale pour Gomis et Mesbahi, parce que les deux, ils ont joué. Gomis, tout le reste du match, et Hakim pour les tirs au but. Donc, c’était normal. Et moi, je savais très bien qu’il n’y allait pas avoir de problème si je sortais. Je savais très bien qu’ils allaient faire le taf tous les deux. Et c’est surtout qu’il n’y a jamais eu de jalousie entre nous, de coups pour essayer d’être placé devant l’autre. On s’est directement tous bien entendus. On travaillait ensemble. Chacun se donnait des conseils pour améliorer l’autre. Et c’est ça qui a fait que j’ai été bon aussi toute la compétition. Parce que jusque-là, si je faisais des bons matchs, c’était aussi grâce à eux, car on travaillait bien à l’entraînement ensemble. À l’échauffement, ils étaient là pour donner des bons ballons, pour que je fasse les meilleurs matchs possibles. Donc, c’est aussi grâce à eux et au coach des gardiens Bagui, parce que sinon, on n’en serait pas là aussi.

FM : on a vu plusieurs clubs refuser de libérer leurs joueurs pour le Mondial. Est-ce que Monaco t’a bloqué ?

YB : non, moi, j’en avais discuté avec eux quand je suis revenu de la CAN. En tout cas, avec moi, ça a été naturel de me laisser partir, car ils m’avaient laissé aussi partir pour la CAN, qui n’était pas une date FIFA. Et donc, pour eux, c’était logique. On a eu une petite discussion. Je voulais montrer ma motivation d’y aller et que je n’attendais que ça. Et donc, après, ils m’ont dit qu’il n’y allait pas avoir de problème et qu’ils me laisseraient partir, parce que nous, on avait un rassemblement un tout petit peu plus tôt. Ils m’avaient juste dit que je devais partir après le match de Ligue des Champions. Mais sinon, il n’y avait pas de problème.

FM : qu’est-ce qu’ils t’ont dit à ton retour ?

YB : ils étaient très fiers de moi. Ils m’ont grandement félicité, même si moi, je suis gêné. Je n’aime pas trop ce genre de choses. Mais oui, il y a eu beaucoup de discussions, de félicitations. Après, moi, vu que j’ai été blessé, j’ai vite eu besoin d’être en soins. Donc, je n’ai pas pu être sur le terrain avec eux. Mais oui, beaucoup de félicitations. Et voilà, maintenant, il faut repartir au travail. Comme eux l’ont dit aussi, il faut vite repartir au travail pour remplir les objectifs du club.

FM : Tu étais sur le banc en Ligue des Champions face à Bruges. Avec le Mondial, les A et ton intégration dans le groupe pro, est-ce la suite logique ?

YB : pour l’instant, vu que je suis blessé, on n’a pas discuté de tout ça. On essaie juste que je revienne bien sur le terrain. Et après, ça a toujours été un objectif d’aller chez les A. Donc, ça reste le même objectif, finalement, parce que ça l’a toujours été. Mais voilà, pour l’instant, il n’y a pas eu de discussion. Après, peut-être que quand je reviendrai de blessure, il y en aura une.

FM : est-ce que tu penses avoir changé de statut ?

YB : non, parce que je pense que, comme tout le monde, ça a ouvert des portes la Coupe du monde, encore plus quand tu es champion. Et encore plus avec des bonnes performances. Mais dire que j’ai changé de statut, non. Moi, je suis toujours le même. Dans le club, je reste pareil. Je suis toujours celui qui travaille, qui reste dans son coin, qui est joyeux et qui essaye de faire le maximum pour le club. Et ça ne changera pas. Moi je veux essayer de découvrir le monde pro, de gratter de plus en plus de minutes, si c’est possible, d’essayer de jouer en professionnel maintenant et de pouvoir, un jour, la gagner avec les A aussi.

FM : il y a forcément des sollicitations après un Mondial réussi…

YB : franchement, moi, j’étais concentré sur ma compétition. Et même depuis que je suis revenu, je suis concentré sur le club. Donc ça, c’est plus mes agents, mon père qui gèrent ça. Mais en tout cas, je pense que ça a ouvert des portes à tout le monde parce que, forcément, ce genre de compétitions, il y a tous les clubs qui regardent et qui s’y intéressent. Je pense que tout le monde a eu de bonnes offres.

FM : pour les gens qui ne te connaissent pas spécialement, est-ce que tu as des gardiens qui ont été tes inspirations ?

YB : celui qui m’a vraiment fait aimer le poste, c’est Steve Mandanda. Ce n’est pas forcément le style de gardien moderne auquel je ressemble, mais c’est lui qui m’a fait aimer ce poste. Après, je m’inspire forcément de Neuer, qui a révolutionné le poste. Maintenant, je trouve que Maignan a un caractère, un charisme que j’aime bien aussi et je trouve qu’il est vraiment complet en termes de gardien. Et bien sûr, Yassine Bounou, le plus grand gardien de l’histoire du Maroc. Il faut s’en inspirer pour essayer de faire au moins aussi bien, voire mieux. Je ferai tout pour lui succéder.

  • The title was changed to Yanis BENCHAOUCH

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