Personnellement après une nuit de sommeil, ce match m'apporte beaucoup d'humilité sur plusieurs points. Je suis un simple amateur de foot. Il y a des choses qui nous échappent forcément puisqu'on n'assiste pas aux séances d'entraînement. Vahid qui parle souvent comme un diététicien, préparateur physique ou même psychologue plus qu'en tant que technicien... éh bah finalement c'est ce qui fait la différence dans le haut niveau. La défaite d'hier est d'autant plus frustrante qu'on connaît les capacités de nos joueurs.
Le stress et le trac ont fait perdre tous leurs moyens à nos joueurs. J'ai arrêté de compter les mésententes entre les joueurs, avec des passes qui partent alors que le gars a annulé son appel, ou des gars qui font la passe 2 secondes après le timing normal, y compris des cracks comme Hafidi et Karti.
Côté physique, on voyait bien qu'on n'arrivait pas à suivre, surtout côté pressing. Certains joueurs voyaient le porteur du ballon algérien s'engouffrer dans notre moitié de terrain et se préparer à porter le danger, ils se contentaient de trotter derrière lui pour ne pas marcher, sans réelle conviction.
Pour moi, ceux qui ont répondu présent (tout est relatif, ils n'ont pas crevé l'écran mais le gap avec leur niveau habituel n'a pas été énorme), c'est Banoun (décisif défensivement mais aussi offensivement) et dans une moindre mesure Chibi et Nahiri.
On revient aussi à notre tare originelle : le gardien de but. Perso, je pense que là encore, le côté psychologique explique pas mal de choses. Un attaquant ou milieu offensif stressé, ça peut passer inaperçu. Un défenseur central ou pire, un gardien stressé, ça te donne le corner concédé par Zniti hier et surtout le deuxième but. En revoyant les images, le tir de Belaili est certes surprenant, mais il atterrit à mi-hauteur ! C'est même pas le tir compliqué qui tape la barre ou le poto et qui rentre. C'est vraiment à mi-hauteur et même avec les quelques mètres d'avance de Zniti, il doit l'arrêter. Puis sur les pénos, il met la main mais la main tremble. Dommage, éternel recommencement... un bien triste dimanche.