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تاريخ المشاركات المغربية في الكان
 
الكاميرون 1972: قرعة الحظ سيئ
 
لطالما اعتُبر المغرب من بين ركائز كرة القدم الأفريقية. ومع ذلك ، لم يتمكن أسود الأطلس من التوقيع على مشاركته الأولى في المرحلة النهائية من كأس الأمم الأفريقية حتى النسخة الثامنة التي أقيمت في الكاميرون في فبراير 1972 ، في سلسلة التصفيات المتنازع عليها ببراعة.
تبدأ هذه المرحلة النهائية للمغاربة في دوالا ضد كونغو فرانسوا مبيليه (الفائز المستقبلي بالحدث). في هذه المباراة ، قدم مدرب المنتخب الأيبري سابينو باريناجا فريقًا مكونًا من عدة نجوم من المكسيك 70 (علال ، بوجيما ، باخا ، بتشو ، معروفي ، الغزواني ، الفيلالي وعبد القادر) وبعض الشخصيات الشبابية مثل خليفة بختي (الجيش الملكي). والعربي أحرضان (WAC) والعربي شباك (USK) وأحمد أبو علي (ADM). وكان "الكبير" أحمد فرس هو من افتتح التسجيل (34 ") قبل أن يسجل مخلصه شباك علال قبل ثوانٍ من نهاية الشوط الأول . الشوط الثاني لم يحدث أي تغيير وانتهت المباراة بنتيجة (1-1).
وبعد 48 ساعة ، تعادل المغرب وبنفس النتيجة (1-1) أمام السودان. وكان نجم شباب المحمدية -فراس- هدافاً مجدداً حيث سجل هدف المغرب (32 د) قبل أن يتعادل البشارى السوداني بعد فترة وجيزة من استئناف الشوط الثاني (49 د).
في المباراة الثالثة ، يبدأ المغرب بفريق مغاير بإدخال أحمد نجاح (RBM) ورضوان الكزار وعبد الله التازي (الماص)، و مرة أخرى يسجل فوس مع الدقيقة 3.لكن قبل نهاية الشوط الأول بعشر دقائق ، سجل تعادل لاعب لوبومباشي (الحالي Tout Puissant Mazembe) مايانجا لصالح زائير. انتهت المباراة بالتعادل (1-1) ، وتم إقصاء المغرب للأسف لصالح زائير بعد إجراء القرعة.
للتذكير، كان فيدينيتش ، مدرب أسود الأطلس خلال مونديال 1970 ، هو مدرب الزايير.
أخيرًا ، تجدر الإشارة إلى أنه بنفس التشكيلة، سيستطيع المغرب نفسه التأهل للألعاب الأولمبية في ميونيخ بعد تفوقه على تونس ومالي.
في الصورة الواقفون من اليمين إلى اليسار : أحرضان -يغشا (الجديدة)-الشريف - بوجمعة (الكاك)-نجاح (بني ملال)-الهزاز
الجالسون من اليمين إلى اليسار: الغزواني (الجيش)-كالا (الكاك)-وزير (الجديدة)-العربي الشباك (سيدي قاسم)-التاز
 
 
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Source: page Facebook du journaliste "Oussama Benabdellah"
 

Deux ans après le Mondial de Mexico, l’équipe nationale du Maroc participa à la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun à Douala plus précisément. Sous la direction d’Abderrahim Belmahjoub, la sélection nationale prend donc part à l’édition du Cameroun pour la première fois et avec un entraîneur national pour cette phase finale.

 

Le tirage au sort avait désigné le Maroc dans le Groupe de Doula qui comprenait également le Congo, le Soudan et le Zaïre. Lors de son premier match, le Maroc avait pour adversaire le Congo devant lequel il avait fait match nul (1-1). C’est Ahmed Faras qui ouvrit le score pour l’équipe nationale à la 34e minute, avant que le Congo n’égalise par Moukiba quelques secondes avant la mi-temps. Au second match, le Maroc affronte le Zaïre, face auquel, il se contenta également d’un match nul (1-1). Et c’est encore Ahmed Faras qui inscrivit le premier but des Marocains dès la 3e minute de jeu. Comme contre le Congo, la défense marocaine concède un but après une demi-heure de jeu.
Abderrahmane Ben Mahjoub avait lors de ce second match, aligné l’équipe suivante : Allal (FAR), Boujemaâ (KAC), Abdellah (FAR), Khalifa (FAR), Wazir (DHJ), Najah (RBM), Maâroufi (DHJ), Mustapha (FAR), Faras (Chabab), Bouali (RAC), Tazi (MAS). Cela se passa le 29 février 1972 au stade Omnisport à Douala.
Pour le troisième et dernier tour éliminatoire, le Maroc rencontra le Soudan. Un match que les coéquipiers d’Allal devraient gagner pour passer au deuxième tour. Ils ne réussirent pas à réaliser une victoire, et se contentèrent une fois encore d’un partage de points. Trois nuls pour autant de matchs, n’ont pas suffi aux nationaux pour gagner une qualification au tour suivant.
Ils furent éliminés par tirage au sort.
De retour au Maroc, Bel Mehjoub présenta sa démission, mais, sur insistance du Bureau fédéral et surtout du sélectionneur national à l’époque, Mehdi Belmejdoub, l’entraîneur revient et prend de nouveau en charge l’équipe nationale pour disputer les éliminatoires de la Coupe du monde 1974 en Allemagne.
 

Source: le matin (journal marocain).

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CAN 1974 en Egypte:

En 1974, le Maroc avait boycotté l’édition 1974 en Egypte après le mauvais arbitrage du Ghanéen Lampety en match aller des éliminatoires du mondial 1973 remporté par le Zaïre (3-0). Le Maroc avait refusé de disputer le match retour à Tétouan. 

Le Maroc avait boycotté la CAN 1974 pour exprimer ses protestations auprès de la FIFA contre le Zaïre qui s’était illégalement qualifié au Mondial de cette année au détriment de la sélection nationale avec le coup de pouce d’un arbitrage scandaleux.

Source: Al bayane (journal marocain).

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CAN 1976 en Ethipoie:

Ahmed Faras, l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football marocain, a accepté de revenir sur le titre obtenu par les Lions de l’Atlas, à la CAN 1976, en Éthiopie, face à la Guinée.

Pas besoin d’avoir une mémoire d’éléphant pour se souvenir des titres remportés par le Maroc. Il n’y en a qu’un, et son souvenir commence sérieusement à s’estomper dans les limbes de l’Histoire. C’était en 1976, en Éthiopie, lors de sa deuxième participation à une phase finale de la CAN.

Ahmad Faras, qui est alors âgé de 29 ans, fait partie de cette génération qui se voit proposer ce qui est peut-être sa dernière chance de régner sur le toit de l’Afrique avant de passer le relais. « Nous avions vécu la CAN 1972 au Cameroun. Celle-ci s’était soldée par un échec car nous étions partis à Douala avec de grandes ambitions. Nous avions également eu à digérer une élimination amère de la Coupe du monde 1974 en RFA. La détermination et la discipline de l’équipe étaient nos principaux atouts », explique l’ex-buteur du SCC Mohammedia et de la sélection (42 buts en 77 capes).

Les Lions sont alors dirigés par le Roumain Virgil Mardarescu, arrivé deux ans plus tôt dans le Royaume. À ses côtés, le colonel Mehdi Belmedjoub, directeur technique national. Et quand il convoque ses souvenirs, Faras se remémore un duo qui fonctionnait bien. « Je garderai toujours en mémoire cette ambiance familiale qui nous liait avec le staff technique. Mardarescu avait les idées claires. Celles-ci répondaient aux objectifs et aux principes fixés par le Colonel Belmejdoub : privilégier la notion de groupe, mettre les talents dont nous disposions au service du collectif. »

Chars, typhoïde et altitude

En Éthiopie, les Lions se retrouvent dans le groupe B, basé dans la ville de Dire Dawa, et héritent du Nigeria, du Soudan et du Zaïre, tenant du titre. « Les quatre équipes étaient logées dans le même hôtel. Je me souviens qu’en raison du contexte politique, nous étions escortés par des chars de l’armée. »

Les conditions de jeu, dictées en partie par l’altitude (1276 m), obligent Mardarescu à modifier ses plans. « Le 4-3-3 était privilégié, nous devions nous habituer à l’altitude et donc jouer de manière différente. Il fallait gérer nos efforts, quitte à ne pas jouer de manière hyper offensive, et on a joué surtout le contre », explique l’ancien buteur, tout frais lauréat du très couru Ballon d’Or africain.

Pourtant, Faras, quelques jours avant le premier match face au Soudan (2-2) est pris de frissons et de maux de tête lors d’un repas. Le diagnostic du docteur Srairi est imparable : typhoïde. « J’étais alité et je n’ai pu consommer que des liquides pendant plusieurs jours. »

Notre avion a pris feu et nous avons dû rebrousser chemin et attendre de nombreuses heures dans la brousse qu’il soit réparé !

Affaibli contre les Soudanais, l’attaquant retrouve ses moyens face au Zaïre (1-0) puis au Nigeria (3-1), où il ouvre son compteur. Le Maroc se qualifie pour le tour final, réunissant également la Guinée, le Nigeria et l’Égypte. Le voyage vers Addis-Abeba est mouvementé. « Notre avion a pris feu et nous avons dû rebrousser chemin et attendre de nombreuses heures dans la brousse qu’il soit réparé ! »

Faras marque face à l’Égypte (2-1) et face au Nigeria (2-1), avant d’affronter la Guinée, pour la vraie finale du groupe. En bon militaire, le Colonel Belmedjoub prend la parole devant le groupe à la veille du match, pour rappeler aux joueurs l’importance du match.

L’équipe du Maroc championne d’Afrique lors de la CAN 1976.

L’équipe du Maroc championne d’Afrique lors de la CAN 1976. © DR

Baba libère les Lions

« Je me souviens d’un match très dur. Nous étions éprouvés physiquement, les blessés étaient nombreux et puis le Syli de Guinée était un peu le Brésil de l’Afrique avec les Cherif Souleymane, Petit Sorry ou Papa Camara. Nous avons été dominés par nos rivaux, d’autant plus que l’arbitre avait expulsé Semmat », se souvient Faras.

«  Cherif Souleymane a ouvert le score ce qui a compliqué davantage notre mission. Mais nous avons laissé passer la tempête avant de reprendre l’ascendant. Et puis à la 86e minute sur un des rares ballons que j’ai pu avoir, mon coéquipier Baba m’a demandé de le servir pour ce qui sera le but de la délivrance. »

Une égalité (1-1) synonyme de victoire pour les Lions de l’Atlas puisque le système était à l’époque différent : après le premier tour, les 2 premiers des deux poules existantes devaient s’affronter à 4 dans une poule unique : celui qui en sortait premier était sacré champion d’Afrique. Le dernier match opposait ainsi la Guinée au Maroc et si la première devait gagner pour remporter la compétition le second n’avait besoin que de décrocher un nul.

À leur retour au pays, les Lions de l’Atlas ont droit à un accueil  enthousiaste, avant d’être reçus par le Prince héritier Sidi Mohamed. « Je garde un souvenir très tendre de ces moments de liesse. Aujourd’hui avec le recul je reste reconnaissant à tous ceux qui ont contribué à cette épopée qui a nous valu le respect et l’amour du peuple marocain… »

Source: Jeune Afrique

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CAN 1978 au Ghana:

Après la gloire, la tempête

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Si la CAN 1976 en Ethiopie fut la meilleure pour les Lions de l’Atlas, sacrés champions d’Afrique pour la première fois de leur histoire, celle de 1978 reste l’une des éditions à oublier pour le Maroc. La sélection nationale fut éliminée au premier tour de cette CAN organisée au Ghana comme lors de la première participation en 1972 au Cameroun alors qu’en 1970, le Maroc fut tout simplement absent lors de la phase finale au Soudan en se contentant des tours préliminaires après avoir raté plusieurs rendez-vous durant plus d’une décennie.

Durant la CAN 1978, l’équipe nationale engagée seulement aux éliminatoires était pourtant dirigée par le même sélectionneur, le Roumain Gheorghe Virgil Mărdărescu, ayant contribué aux moments de gloire de 1976, mais avec une sélection plus ou moins remaniée.

Toujours menés par le capitaine d’équipe Ahmed Faras, aux côtés de ses coéquipiers de la précédente édition dont Tazi, Smiri, Baba, Cherif, Ahardan et tant d’autres… les Lions commencèrent la phase de groupes par un match nul (1-1) avant de battre le Congo (1-0). Acila, buteur du Maroc lors de ces deux matches, n’était pas chanceux lors de la 3e sortie perdue sur un score sévère de (3-0) face à l’Ouganda.

L’équipe nationale, auteur donc d’une seule victoire, d’une défaite et d’un nul, termina la compétition en 3e position de son groupe avec 3 points derrière la Tunisie et l’Ouganda, ex-aequo en première place, alors que le Congo fermait la marche (1 pt).

En demi-finales, l’Ouganda avait battu le Nigeria (2-1), tandis que la Tunisie avait subi la loi du Ghana (1-0).  Le match de classement se termina sur un nul entre la Tunisie et le Nigeria qui avait l’avantage de terminer sur le podium. En finale, le Ghana avait dominé l’Ouganda sur le score net de (2-0).

La CAN 1978 tourna, malheureusement, le dos au Maroc. Ce fut un coup sévère pour les Lions de l’Atlas qui disposaient de l’une des plus belles ossatures de ce rendez-vous continental en compagnie du Ghana,  Ouganda et Nigeria, mais aussi de la Tunisie avec laquelle le Maroc n’arrivait guère à se départager. Il suffit de rappeler que le match nul de la CAN 1978 fut le 3e en une année après les 2 autres nuls ayant sanctionné les sorties des deux pays maghrébins aux éliminatoires de la Coupe du Monde de cette période.

Lors de l’avant dernier tour menant vers ce Mondial organisé en Argentine, le Maroc et la Tunisie avaient terminé les matches « ller» au stade Père Jégo  et celui du «retour» au terrain Al Menzeh à Tunis sur le même score de (1-1) avant que les tirs au but ne donnent l’avantage aux Aigles de Carthage et leur grand gardien Attouga qui avait pu maitriser deux penalties ratés par Faras et Feu Petchou.

C’était vraiment dommage pour les Lions de l’Atlas qui furent les premiers de l’Afrique à se qualifier pour la Coupe du Monde 1970 au Mexique suite aux éliminatoires officielles, après l’Egypte choisie par la FIFA en 1934 et sans passer par le traditionnel tournoi préliminaire.

Le Maroc qui frôla, par la suite, la qualification au Mondial à deux reprises en 1974 pour cause d’un arbitrage scandaleux ayant offert l’avantage au Zaïre, seul pays africain qualifié à l’époque, et en 1982 devant le Cameroun qualifié en compagnie de l’Algérie (2 pays du Continent en Coupe du Monde pour la première fois), allait entre temps retrouver sa place en compétition de la CAN. Même si c’était entre succès et malchances, car après la gloire du sacre mérité en 1976, et la tempête sévère du  premier tour en 1978, les Lions de l’Atlas allaient rebondir en CAN 1980 en terminant sur la 3e place du podium. Ce qui avait constitué, à l’époque, la seconde meilleure performance pour le Maroc en CAN.

Rachid Lebchi

 

 

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CAN 1980 Nigéria:

Les Lions retrouvent le podium

Les Lions de l’Atlas ont rebondi d’une belle manière à la CAN 1980 organisée au Nigeria, après le mauvais sort du simple premier tour lors de l’édition précédente au Ghana. Cette fois, les Lions étaient à un doigt de jouer la finale et renouer avec le sacre de la CAN 1976 remportée pour la première fois dans leur histoire.

En 1980, le sort en a voulu autrement et les Lions terminèrent à la 3e place du podium.  Ce fut la seconde meilleure CAN pour l’équipe du Maroc qui avait bien tracé son chemin vers la terre nigériane. Au tour préliminaire, le Maroc commença par un nul dans le fief de son homologue de l’ïle Maurice (2-2) avant de s’imposer chez lui sur le score net de (4-1). Au tour suivant, le Maroc cartonna le Togo sur le score fleuve de (7-0) avant de jouer à l’économie en déplacement lors du match « retour » en s’inclinant par (2-1).

Lors de la phase finale, le Maroc rangé dans le Groupe B, débuta la compétition par un match nul face à la Guinée (1-1), but de Mustapha, mais concéda une défaite surprise par la suite face à l’Algérie (1-0). Lors de la 3e sortie, le Maroc condamné à gagner pour se qualifier en demi-finales, ne rata pas le coche en s’offrant le tenant du titre, le Ghana, par (1-0) grâce à un but de Khalid Labied. Ce fut un bon rachat pour l’équipe nationale qui avait terminé 2e avec 3 points pour accompagner l’Algérie (5 pts) aux demi-finales. Mais le parcours des Lions s’était arrêté, par la suite, sur un petit score (1-0) face au Nigeria qui allait remporter le sacre final (3-0) face à l’Algérie qualifiée au détriment de l’Egypte suite aux tirs au but (2-2 au temps réglementaire).

Entretemps, l’aventure des Lions de l’Atlas avait connu une belle clôture avec une victoire claire et nette au match de classement au détriment de l’Egypte (2-0), buts de Khalid Labied, pour que le Maroc termine en apothéose. Khalif Labied, lui, avait eu le mérite de se classer meilleur buteur de la compétition en compagnie du Nigerian Segun Odegbami avec 3 buts chacun.

Ce fut donc un exploit inédit pour nos Lions qui méritaient mieux que la 3e place du podium devant l’Egypte 4e et l’autre quatuor ayant joué seulement le premier tour, le Ghana, la Côte d’Ivoire, la Guinée et la Tanzanie. Car l’équipe nationale de cette époque venait de connaitre un remaniement pratiquement total avec la naissance d’une nouvelle génération ayant disputé sa première CAN autour du gardien de but, Baddou Zaki, Ahmed Limane, M’barek El Filali, les Aziz Daidi et Bouderbala, Mohamed Timoumi, Khalid Labied, Jamal Jebrane et d’autres dont certains anciens rescapés tels Abdelmajid Dolmy… sous la houlette des sélectionneurs nationaux Mohamed Jabrane et Hamadi Hmidouch.

Il s’agissait là d’une nouvelle génération des Lions de l’Atlas qui prirent le relais après les anciens joueurs qui furent pratiquement en fin de carrière, notamment ceux malmenés par les Fennecs algériens à double reprises (1-5) à Casablanca et (3-0) à Alger dans une autre compétition, celle des éliminatoires des Jeux Olympiques 1980 de Moscou. Ce fut vraiment un coup dur pour les Lions qui n’avaient qu’à accepter leur destin maudit. Autrement dit, nos Lions n’avaient pas dénigré quelque chose qui finit par leur apporter du bien. Car, juste après, les Lions de l’Atlas vont rebondir en CAN 1980 même s’ils allaient manquer les deux éditions suivantes, 1982 en Libye et 1984 en Côte d’Ivoire, avant de retrouver celle de l’Egypte en 1986 pour terminer dans le top 4 et se relancer vers d’autres cieux notamment le Mondial de cette année avec la plus belle opportunité de se qualifier au premier tour, ce qui fut une première historique pour l’Afrique toute entière…

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Rachid Lebchi

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CAN 1982: non qualifié

La Zambie s'impose face au Maroc 2 buts à 0 et se qualifie pour la Coupe d'Afrique des nations 1982. Qualifications Libye 1982: L'équipe de Zambie a battu le Maroc dimanche sur le score de 2 à 0 (mi-temps: 2-0) en match retour de qualifications. La Zambie qui avait perdu le match aller (1-2) se qualifie pour la phase finale de la CAN, le Maroc est éliminé.

source: athlet.org

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CAN 1984:  non qualifié

Le Nigéria surclasse le Maroc aux tirs au but et se qualifie pour la Coupe d'Afrique des nations 1984. Qualifications Côte d'Ivoire 1984: Les Super Eagles ont gagné aux tirs au but contre le Maroc dimanche (après un match nul 0-0) en match retour de qualifications. Le Nigéria qui avait obtenu le match nul à l'aller (0-0) se qualifie pour la phase finale de la CAN, le Maroc est éliminé.

Source: athlet.org

 

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CAN 1986 en Egypte:

Les Lions méritaient mieux que la 4e place

Après une double absence lors des éditions de 1982 et 1984, le Maroc a retrouvé la compétition africaine en CAN 1986 organisée en Egypte. Ce fut la 5e participation du Maroc après 1976 qui reste la meilleure avec le titre remporté En Ethiopie et l’autre en 1980 au Nigeria avec la 3e place sur le podium, alors que l’équipe nationale se contentait du simple premier tour en 1972 au Cameroun et en 1978 au Ghana.

Le retour en Egypte fut donc en force pour les Lions de l’Atlas même suite à un seul tour aux éliminatoires. Après le forfait de la Sierra Leone, l’équipe nationale domina le Zaïre au second tour sur un but de Mustapha Merry (1-0 en aller et 0-0 au retour) pour tracer son chemin directement vers la terre des Pharaons.

Lors de la phase finale, le Maroc commença les matches de son groupe B par 2 nuls respectivement contre l’Algérie (0-0) et le Cameroun (1-1), buts de Krimau au bout d’une heure de jeu avant que Milla ne rétablisse l’équilibre dans les derniers souffles. Le Maroc n’avait donc aucun choix que la victoire lors du 3e match, chose réalisée en battant la Zambie (1-0), but de Chilengi contre son camp. En totalisant 4 points, le Maroc rejoignit le Cameroun premier du groupe (5 pts) après avoir pris le meilleur sur l’Algérie (3-2) lors du dernier match.

En demi-finales, le Cameroun avait battu la Côte d’Ivoire (1-0), but de Milla alors que l’aventure du Maroc allait s’arrêter en subissant une petite défaite du même score de (1-0) devant l’équipe d’Egypte . Cette défaite était qualifiée d’injuste puisque le buteur des Pharaons n’était autre qu’un certain Taher Abouzaid qui a sauvé les Pharaons au bout des dix dernières minutes du match  mais suite à un coup franc douteux et direct alors que l’arbitre avait signalé une faute indirecte.

En plus, ledit joueur Abouzaid, meneur des Pharaons, n’avait pas le droit de disputer ce match (suspension pour cause de cumul d’avertissements) avant que les décideurs de la CAF ne réunissent la veille pour le gracier sous le pressing des Pharaons. A l’époque, la Confédération africaine de l’ancien président Issa Hayatou faisait tout pour satisfaire les beaux yeux de  l’Egypte, heureuse d’aller en finale pour remporter le titre en s’imposant en finale face au Cameroun grâce aux tirs au but (5-4 après le 0-0 au temps réglementaire).

Lors du match du classement, le Maroc se contenta de l’essentiel en s’inclinant face à la Côte d’Ivoire (3-2), buts de Ghiati et Sahil.

Dans cette CAN, la sélection marocaine avait inscrit quatre buts et encaissé cinq buts.

Le Camerounais Roger Milla avait terminé meilleur buteur (4 buts) devant l’Ivoirien Abdoulaye Traoré et l’Egyptien Taher Abouzaid (3 buts chacun).

Ce sont là les grands moments de cette CAN pour les Lions de l’Atlas qui méritaient mieux que la 4e place. Le Maroc qui avait réalisé lors de cette période la qualification en Coupe du Monde 1986 au Mexique, faisait beaucoup mieux que les 3 sélections du podium de la CAN égyptienne ainsi que les 4 derniers pays au classement Sénégal (5e), Algérie (6e), Zambie (7e) et Mozambique (8e).

Le mérite revenait à l’une des belles sélections dont disposait le Maroc à cette période avec une formation composée de seulement 3 joueurs professionnels d’Europe à l’époque à savoir : Merry Krimau de France (Le Havre AC), alors que Aziz Bouderbala et Mustapha Haddaoui venait juste d’effectuer leur expérience professionnelle en Suisse avant de passer en France, le Wydadi du FC Sion au Matra Racing de Paris et le Rajaouis de Lausanne à Saint-Etienne.

Les autres joueurs de l’équipe nationale évoluaient dans une grande majorité au championnat national dont le gardien Badou Zaki (WAC) Khalifa, Bouyahyaoui (KAC,  Lamrisse, Hcina, Fadili, Khaïri (FAR), Dolmy, Byaz (RCA) Labied (FUS)… et tant d’autres.

Cela sans compter l’autre star des FAR, Mohamed Timoumi, un des grands meneurs des Lions et qui était le grand absent de ce rendez-vous égyptien pour cause d’une vilaine blessure subie quelques semaines quelques mois auparavant lors du match de Coupe d’Afrique des Clubs Champions de l’AS FAR devant le Zamalek dans son fief Cairo Stade.

Voilà une équipe nationale inoubliable qui allait briller de mille feux au Mondial mexicain, quelques mois par la suite pour le grand bonheur du Maroc et de l’Afrique.

Rachid Lebchir

 

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CAN 1988 au Maroc:

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Les Lions encore une fois en 4e place

Donnés favoris, les Lions de l’Atlas ont tout simplement raté le coche lors de la CAN 1988 organisée sur leur sol. La CAF avait confié l’organisation de cette CAN au Maroc après le désistement de la Zambie, rappelle-t-on.

Mais, encore une fois, les Lions de l’Atlas allaient terminer en 4e place comme ce fut le cas pour la CAN 1986 en Egypte.

Pourtant, tous les moyens avaient été mis à la disposition des joueurs de la sélection nationale mais qui n’avaient pas, semble-t-il, bien préparé la compétition. Surtout du côté des matches amicaux peu nombreux pour les Lions qui restaient encore auréolés de leur participation au Mondial mexicain de 1986 après du second tour, ce qui avait constitué une première dans l’histoire de  l’Afrique tout entière.

En effet, joueurs et staff technique sous la houlette du technicien brésilien, Mehdi José Faria, qui opta à l’époque pour la nationalité marocaine, avaient commencé la CAN dans un groupe A à Casablanca face à de coriaces sélections. Le premier et le troisième matches ont été sanctionnés par des nuls respectivement contre le Zaïre (1-1), but de Merry sur penalty et la Côte d’Ivoire (0-0). Entretemps, le Maroc avait réalisé la victoire au détriment de l’Algérie (1-0), but d’El Haddaoui. Ce qui donna la qualification du Maroc en tête de son groupe avec 4 points suivi de l’Algérie également qualifiée grâce à son meilleur goal-average contre la Côte d’Ivoire (3 pts chacun) au moment où le Zaïre termina dernier (2 pts).

Même chose dans le groupe B à Rabat, où le Nigeria et le Cameroun terminèrent ex-aequo en première place avec 4 points chacun mais avec une différence de but favorable pour les Eagles Verts au lieu des Lions indomptables. Les autres sélections du groupe ont été éliminées, l’Egypte (3e / 3 pts) et le Kenya (4e / 1p).

En demi-finales, le Nigeria avait battu l’Algérie suite aux tirs au but (9-8 après le 1-1 du temps réglementaire. Le Maroc, lui, avait été surpris par le Cameroun sur une petite défaite de (0-1), but de Makanaky dans le dernier quart d’heure du jeu.

En finale, le Cameroun remporta le titre en prenant le meilleur sur le Nigeria (1-0), but de Kundé au bout d’une heure de jeu.

Auparavant et lors de la petite finale, le Maroc ne fut pas tellement chaud face à l’Algérie en s’inclinant suite aux tirs au but (3-4, après le 1-1 au temps réglementaire), but de Nader après une heure de jeu (67 minutes) avant que Belloumi ne remette les pendules à l’heure à 3 minutes de la fin du match. Mohamed Timoumi, Tijani El Maâtaoui et Lahcen Ouadani avaient réussi les tirs du Maroc alors que Nader, Benabicha et El Gharef avaient raté les leurs face à une cage bien maîtrisée par le Keeper des Fennecs, Dride, auteur de belles parades que son homologue des Lions, Baddou Zaki.

Au niveau des buteurs de la CAN en général, pas grande chose à signaler puisque les attaquants des 8 équipes en lice n’étaient pas dans leur assiette. Les meilleurs furent le Camerounais Roger Milla, l’Algérien  Lakhdar Belloumi, l’Égyptien Gamal Abdel Hamid et l’Ivoirien Abdoulaye Traoré auteurs seulement de 2 buts chacun.

Ce sont là les grands moments de cette CAN sanctionnée d’un grand succès aussi bien organisationnel que populaire avec notamment  les supporters des Lions de l’Atlas qui avaient été au rendez-vous mais la déception était tellement grande de voir les Lions rater un second trophée à leur portée après celui ramené de l’Ethiopie en 1976.

Car, techniquement parlant, la compétition fut d’un niveau de jeu moyen à l’exception de l’agressivité et de la condition physique des joueurs notamment du Cameroun qui avait parler son expérience pour aller jusqu’au bout en remportant notamment le match qu’il ne fallait pas perdre, bien celui du Maroc au dernier carré, avant de faire de même en finale au détriment d’une sélection nigériane qui n’avait pas démérité.

Le Maroc, lui, avait prit un moment de réflexion en optant pour le changement de la majorité de l’effectif l’équipe nationale dont notamment les artisans des Lions du Mondial mexicain avec à leur tête le coach Faria qui va être remplacé par l’Italien Antonio Angelillo (1989-1990) avant l’arrivée de l’Allemand Olk Werner (1990-1992). Cette période du renouvellement, courte soit-elle, n’avait pas bien tourné en faveur des Lions de l’Atlas qui vont s’éclipser, encore une fois, lors de la CAN 1990 en Algérie avant de se qualifier à celle de 1992 au Sénégal mais seulement pour se contenter d’une participation précoce au premier tour…

Pour terminer, rappelons qu’en marge de la CAN 1988, la CAF avait tenu son Assemblée Générale à Casablanca pour constituer un nouveau Comité Exécutif en compagnie de son président camerounais, Issa Hayatou, élu pour la première fois et qui a rempilé pendant une trentaine d’années…

Rachid Lebchir

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CAN 1990 en Algérie: non qualifié

Encore une fois, le Maroc brilla par son absence lors de la CAN 1990 organisée en Algérie après avoir terminé en 4e place lors des éditions précédentes (1988 sur son sol à Casablanca et 1986 au Caire). Pour corriger les erreurs et faire les réglages nécessaires, notamment après le titre raté à domicile, la Fédération royale marocaine de football avait procédé à plusieurs changements dans l’effectif des Lions de l’Atlas, joueurs et staff technique avec un nouvel entraineur, l’Argentin Antonio Angelillo qui a succédé à José Mehdi Faria, le coach national parti avec les honneurs au vu de ses réalisations gigantesques avec les Lions d’Atlas qui restaient sur une belle qualification au Mondial mexicain 1986 et le passage au second tour pour la première fois dans l’histoire de l’Afrique. Mais le technicien italien sollicité n’avait pas réussi dans sa mission. Angelillo n’avait tout simplement pas réalisé le déclic psychologique pour les Lions éliminés des rendez-vous de l’année 1990, le Mondial et la CAN. Pourtant, Angelillo était considéré parmi les grands techniciens de l’époque, en Argentine, son pays d’origine, mais aussi en Italie, son pays d’adoption, avec une carrière riche et pleine de titres, notamment en tant que joueur avant de se recycler en entraineur.

Rachid Lebchir

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CAN 1992 au Sénégal:

Les Lions éliminés au premier tour après 2 matches seulement

Une fois de plus, les Lions de l’Atlas ont subi une élimination prématurée au premier tour de la CAN à l’occasion de leur 7e participation à l’édition 1992 organisée au Sénégal. L’élimination des Lions fut tellement sévère. Les Lions de l’Atlas encaissèrent une défaite et un nul, avec un seul but marqué et deux encaissés en autant de matches seulement au premier tour.

C’était un verdict inattendu pour les Lions qui furent pourtant sensationnels lors de la phase des éliminatoires en réalisant le nécessaire au détriment de 3 adversaires et au terme de 6 matches dans le groupe 3 (aller et retour avec 4 victoires contre 2 défaites). Les Lions avaient pris le meilleur sur le Niger au cumul des scores  (2-0 à Casablanca et défaite à Niamey 1-0) dans les premier et dernier matches de ces éliminatoires. Les Marocains avaient fait la même chose contre la Côte d’Ivoire (victoire à Rabat 3-1 et défaite à Abidjan 2-0) ainsi que la Mauritanie doublement dominée (4-0 à Rabat et 2-0 à Nouakchott).

Ce qui permettait au Maroc de se qualifier en se classant 2e avec 8 points en compagnie de la Côte d’Ivoire en tête du Groupe (10 pts). Le Niger (3e / 6 pts) et la Mauritanie (4e / zéro points) ont été éliminés dans un Groupe à 4 après le forfait du Liberia avant le début de la compétition.

Lors de la phase finale de cette CAN marquée par l’augmentation du nombre de pays participants, 12 au lieu de 8 dans le passé. Les équipes en lice ont été réparties, suite au tirage au sort, sur 4 groupes de 3 pays, chacun pour disputer seulement 2 matches au premier tour au lieu de 3 dans le passé.

Le Groupe A se composait du Kenya, Nigeria et Sénégal. Le Groupe C se composait de l’Algérie, la Côte d’Ivoire et le Congo-Brazzaville. Le Groupe D comprenait l’Égypte, le Ghana et Zambie.

Le Maroc, lui, avait été placé dans le Groupe B, plus ou moins difficile. En commençant par une défaite face au Cameroun (1-0), le Maroc termina sur un nul face au Zaïre (1-1), but insuffisant de Saïd Rokbi dans les derniers moments du match. Ce qui précipita son élimination sévère après avoir terminé dernier du groupe avec un seul point derrière le Zaïre (2 pts) qui accompagna le Cameroun (3 pts) au 2e tour.

Ce fut également une grande déception pour ces Lions de l’Atlas qui avaient eu le mérite de succéder à leurs homologues artisans des précédentes éditions avec en plus une première qualification histoire du Maroc et de l’Afrique au second tour de la Coupe du Monde.

Ce fut vraiment dommage pour une équipe composée dans sa grande majorité par une nouvelle génération avec le gardien Khalil Azmi qui allait prendre sa titularisation en succédant à son coéquipier au WAC, Badou Zaki qui avait préféré jeter l’éponge en se contentant d’une seule mi-temps à la CAN 1990 face au Cameroun. Un autre keeper était là, Abdelkader El Brazi des FAR en compagnie de ses coéquipiers des militaires, Mohcine Bouhlal et Abdeslam Laghrissi, Hicham Dmii et Tahar El Khalej (KACM), Mouloud Moudakkar et Driss Mrabet (IRT), Said Rokbi et Khalid Raghib (RSS), Aziz Ouzougate (RCA), Fakhreddine Rajhi, Rachid Daoudi, Jilal Fadel, Lahcen Abrami, Mjid Bouyboud, Noureddine Nayba (WAC)…

Cela en plus des professionnels d’Europe rescapés au nombre de 5, Mohamed Chaouch (FC Isters), Rachid Azzouzzi (MSV Duisbourg), Aziz Bouderbala (Olympique Lyonnais), Hassan Nader et Badou Zaki (RCD Majorque).

Tous étaient dirigés par un nouvel entraineur, l’Allemand Olk Werner, un autre coach sans réussite et qui allait, lui aussi, rendre le tablier, en attendant de soigner la panne de la machine des Lions qui nous avait coûté une absence lors des 2 autres prochaines en 1994 et 1996 pour essayer de rebondir par la suite avec de nouveaux joueurs et de nouveaux entraineurs…

Rachid Lebchir

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CAN 1994 et 1996 : non qualifié

Les CAN 1994 en Tunisie et 1996 en Afrique du sud se sont déroulées sans le Maroc. Lors de cette période, les joueurs de l’équipe nationale peinaient toujours à retrouver leur gloire du premier titre remporté en 1976, la 3e place en 1980 et les 4e positions à doubles reprises lors des CAN 1986 au Caire et 1988 à Casablanca. Depuis lors, l’équipe du Maroc ne cumula que des déboires, dont une absence en CAN 1990 en Algérie et une sortie des plus précoces lors de l’édition 1992 au Sénégal, avant de briller par son éclipse lors des deux CAN suivantes.

Rachid Lebchir

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CAN 1998 au Burkina:

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Retour des Lions pour une place au quart…

Après une autre absence pendant deux éditions précédentes, l’équipe nationale a retrouvé la CAN 1998 organisée au Burkina Faso, ce qui constitua sa 8e participation depuis sa présence au premier rendez-vous en 1972 au Cameroun. Pour aller au Burkina, la qualification fut des plus méritées pour les Lions de l’Atlas, leaders de leur groupe, aux éliminatoires comme lors de la phase finale de poules.

L’équipe du Maroc, dirigée par l’entraineur français, Henri Michel, avait bien tracé son chemin vers la CAN du Burkina qui allait réunir 16 équipes en même temps pour la seconde fois après l’édition 1996 en Afrique du Sud. Auparavant, la CAN se déroulait avec 12 sélections en 1992 et 1994, alors que seulement 8 équipes se disputaient les phases finales des anciennes éditions.

C’est ainsi que l’équipe du Maroc prise en charge par l’entraineur français, Henri Michel, en succédant au cadre national, Mohammed Ammari, en 1995, allait se fixer comme objectif principal, le retour en CAN 1998 après avoir loupé les deux éditions précédentes. Ammari était moins chanceux que ses prédécesseurs, Blinda et Louzani, qui avaient manqué la CAN tout en se contentant de la qualification au Mondial américain 1994 et du simple premier tour.

Henri Michel, lui, avait bien le temps de préparer une nouvelle équipe en réalisant une qualification à l’aise après avoir dominé ses adversaires. En commençant par deux nuls à l’extérieur, respectivement contre l’Egypte (1-1) et le Sénégal (0-0), le Onze national allait remporter tous les matches suivants. En réussissant une double victoire au détriment de l’Ethiopie (4-0 en aller et 0-1 au retour), l’équipe du Maroc s’est distinguée par deux autres victoires à domicile, respectivement contre l’Egypte (1-0) et le Sénégal (3-0). Ce qui permettait au Maroc de se classer premier du groupe avec 14 points. Le chouchou des Lions, Salaheddin Bassir, fut le buteur de ce tour qualificatif avec 5 réalisations.

Pour l’histoire, l’Egypte classée 2e avec 9 points s’était qualifiée grâce au Maroc qui avait été honnête en jouant au foot pour battre le Sénégal dans le dernier match, même s’il s’agissait d’un duel sans enjeu pour les Lions de l’Atlas déjà qualifiés. Le Sénégal, condamné à vaincre et sans attendre le résultat de l’Egypte, avait terminé en 3e position avec 8 points alors que l’Ethiopie fermait la marche avec une seule unité au compteur.

Le hasard voulait que le Maroc et l’Egypte se logent dans un même groupe lors de la phase finale.

Le Maroc avait commencé par un nul face à la Zambie (1-1), but d’Ahmed Bahja, avant de s’imposer par la suite au détriment du Mozambique (3-0), buts de Chiba El Khattabi et Fertout ainsi que lors du 3e match contre l’Egypte (1-0), but de Mustapha Hajji dans les dernières minutes de la rencontre, suite à une belle parade de coup de ciseau. Ce fut d’ailleurs le seul but ayant franchi les filets de l’Egypte qui avait également encaissé la seule défaite de la compétition avant de continuer jusqu’en finale et remporter le trophée (2-0 au détriment de l’Afrique du sud, tombeur du Maroc par la suite. Le match de classement revenait à la RD Congo au détriment du Burkina (4-1 aux tirs au but après 4-4 aux prolongations).

Les meilleurs buteurs de cette CAN d’un niveau technique élevé furent le Sud-africain, Benedict McCarthy et l’Egyptien Hossam Hassan ex-aequo avec (7 buts chacun), l’Ivoirien Joël Tiéhi Drapeau (4 buts).

Le Maroc, lui, avait inscrit 6 buts dans l’ensemble des 4 matchs joués, 2 par Saïd Chiba, puis Mustapha Hadji, Ahmed Bahja, Youssef Fertout, Ali El Khattabi (1 but chacun).

Auteur d’une qualification en leader (7 points) devançant l’Egypte d’une seule longueur, le Maroc allait subir la loi de l’Afrique du sud, vainqueur au quart de finale (2-1). Le but de Saïd Chiba, marqué en première mi-temps, ne fut pas suffisant pour les Lions qui avaient dominé, mais n’avaient pas gagné, malgré l’entrée en jeu du meneur et dribbleur Bahja dans les 20 dernières minutes. Ce fut donc la fin de l’aventure pour les Lions qui avaient l’esprit ailleurs, le Mondial 1998 qui allait se tenir en France quelques mois après, même si cela ne devait pas être pris en considération pour justifier un tel revers. Ce qui est tout à fait le contraire de l’Afrique du sud qui était allé jusqu’au bout en disputant la finale pour la seconde fois successive après avoir remporté le titre dans son fief face à la Tunisie (2-0) lors de la précédente édition où le pays de Nelson Mandela venait de reprendre sa place au sein de la CAF, après une suspension d’une longue durée pour cause de l’apartheid.

Le Maroc allait se consoler au Mondial de France où il avait laissé de très bonnes impressions en terminant la compétition sur une très belle victoire sur l’Ecosse (3-0), se rachetant ainsi de la défaite également de (3-0) face au Brésil alors que dans le premier match, les Lions avaient raté la victoire face à la Norvège en faisant un nul de (2-2). Pourtant, le Maroc frôla la qualification au second tour sans le fameux complot entre le Brésil et la Norvège qui se sont arrangés entre eux avec la défaite du pays de la Samba (0-1) pour emmener avec lui l’équipe des Vikings au détriment des Lions de l’Atlas…

Ce fut donc une autre page tournée dans les douleurs pour les Lions qui allaient continuer leur chemin vers la qualification à la prochaine CAN 2000 co-organisée par le Ghana et le Nigeria.

Rachid Lebchir

 

 

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CAN 2000 au Ghana / Nigéria:

Les Lions de l’Atlas chutent au premier tour

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En CAN 2000 conjointement organisée par le Ghana et le Nigeria, le Maroc avait concédé une élimination sévère au premier tour. L’équipe nationale, qui n’avait pu faire mieux que l’édition précédente avec une place au quart, restait en plus sur une belle participation à un rendez-vous plus élevé, le Mondial 1998 en France, (nul face à la Norvège 2-2, défaite devant le Brésil et victoire au détriment de l’Ecosse sur le même score de 3-0).

Même en gardant pratiquement la même ossature forte autour du capitaine Naybat en compagnie de Bahja, Lakhlej, Camacho, Bassir,  Chippo, Chiba, Hadji, Mariana, Saber, Hadrioui, Nekrouz, Fahmi… autour du gardien Fouhami, l’équipe nationale toujours menée par le coach français, Henri Michel, n’était tout simplement pas à son top niveau en CAN nigériane, deux ans après.

Après avoir terminé les éliminatoires en tête de leur groupe devant le Togo et la Guinée, l’équipe du Maroc allait rencontrer des adversaires plus aguerris en phase finale.

En commençant par une victoire difficile au détriment du Congo (1-0), but de Bassir, le Onze national allait être accroché par la Tunisie (0-0) avant de subir la loi du Nigeria qui s’est imposé lors du 3e match par (2-0). C’était insuffisant pour le Maroc qui termina en 3e position avec 4 points devant le Congo (1 pt). Le Maroc, qui n’a marqué qu’un seul but tout en en encaissant 2 sur les 3 matches du groupe, avait totalisé le même nombre de points que la Tunisie qualifiée grâce à son goal-average derrière le Nigeria, leader avec 7 unités.

Pourtant, le Maroc et la Tunisie avait (-1) chacun, mais l’avantage était du côté des Aigles de Carthage avec plus de buts (3 marqués contre 4 encaissés).

A l’exception donc de l’équipe marocaine jugée vieillissante, semble-t-il, pratiquement tous les favoris des autres groupes ont franchi l’obstacle du premier tour, à l’image du Cameroun et Ghana (Groupe A), Afrique du sud et Algérie (GB), Egypte et Sénégal (GD) en plus du Nigeria et Tunisie (GC).

Par la suite, le Ghana a été éliminé par l’Afrique du Sud (0-1) au moment où le Cameroun et la Tunisie continuaient grâce à leur victoire respectivement contre l’Algérie (2-1) et l’Egypte (1-1).

Par contre, la logique a été respectée pour le Nigeria qualifié difficilement au détriment du Sénégal (2-1 après les prolongations).

En demi-finale, le Cameroun a dominé la Tunisie (3-0) et le Nigeria a pris le meilleur sur l’Afrique du Sud (2-0).

Le match de classement est revenu à l’Afrique du Sud, vainqueur de la Tunisie grâce aux tirs au but (4-3 après le 2-2 des prolongations).

Idem pour la finale remportée par le Cameroun qui s’est offert le Nigeria suite également aux tirs aux buts et sur le même score de (4-3 après le 2-2 des prolongations).

Pour les meilleurs buteurs de cette CAN, le Sud-africain Shaun Bartlett a pris la première place avec 5 buts suivi par les Camerounais Patrick Mboma et Samuel Eto’o (4 buts chacun).

Le Cameroun venait de battre le Nigeria la seconde fois en finale de la CAN après l’édition de 1988 au Maroc. Ce dernier ne peut que regretter son mauvais sort de terminer en 11e place devant la RD Congo, la Zambie, le Congo Brazzaville, le Burkina Faso et le Gabon alors que l’Egypte avait été classée 5e suivie par l’Algérie, le Ghana, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Top qui complétait le Top 10.

Ce qui a prouvé, encore une fois, que le Maroc n’arrive toujours pas à honorer sa mission en CAN face à des adversaires jugés pourtant à la portée des Lions de l’Atlas qui vont changer de peau. L’année 2000 constituait la fin d’une époque pour la plus part des joueurs dont l’entraineur Henri Michel qui va rendre le tablier, donnant ainsi le relai à une autre génération qui va continuer en compagnie du capitaine Naybat lors des CAN suivantes…

Seulement sept joueurs de l’ancienne équipe marocaine furent retenus, à savoir : Adil Ramzi, Youssef Chippo, Rachid Benmahmoud, Abdeljalil Hadda, Salaheddine Bassir et Abdelilah Fahmi (qui n’avait joué aucun match lors de la CAN 2000). Ils seront menés par le capitaine Naybat en compagnie du nouveau sélectionneur, le Portugais Humberto Coelho.

Mais l’équipe nationale va connaitre le même sort, l’élimination au premier tour, avant de revenir en CAN 2004 en Tunisie pour atteindre la finale qui restait la meilleure performance des Lions après le premier et seul sacre remporté en 1976 en Ethiopie…

Rachid Lebchir

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CAN 2002 au Mali:

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Les Lions de l’Atlas toujours éliminés au premier tour

Les Lions de la CAN 2002 organisée au Mali n’étaient pas moins chanceux de ceux l’édition tenue conjointement par le Ghana et le Nigeria, deux ans auparavant. Les Lions y sont allés sur les mêmes traces en subissant une sortie prématurée successive. Pourtant, ils ont réalisé des résultats honorables dans l’ensemble, aussi bien aux éliminatoires que lors des phases finales.

Dirigée par un nouvel entraineur, le Portugais Humberto Coelho, en succédant au Français Henri Michel, l’équipe nationale avait soufflé le chaud et le froid durant les matches des éliminatoires. Après le passage du premier tour suite au forfait de la Guinée Bissau, l’équipe du Maroc allait réussir une qualification difficile mais méritée en remportant 3 victoires contre 2 défaites et 1 nul lors du second tour (phase de poules). Doublement battue par le Gabon (2-0 en aller et 0-1 au retour) au terme des premier et dernier matchs des éliminatoires, l’équipe du Maroc s’est ressaisie s’imposant également à double reprise contre la Tunisie (0-1 à l’extérieur, but de Camacho, et 2-0 à domicile, buts de Chippo et Camacho). Contre le Kenya, l’équipe nationale avait également réussi une victoire à domicile (1-0, but de Chipo) avant de se déplacer pour arracher le nul (1-1, but de Bassir). Ce qui donnait la qualification du Maroc en leader de son groupe (10 points) en compagnie de la Tunisie (2e / 8 pts).

Lors des phases finales, la mission des Lions semblaient encore difficile. En commençant par un nul face au Ghana (0-0), le Maroc allait pourtant s’imposer par la suite contre le Burkina Faso (2-1, buts de Zerouali auteur d’un doublé). Mais lors de la 3e sortie, l’équipe nationale allait subir une lourde défaite infligée par l’Afrique du Sud (3-1) avec le but de Benmahmoud qui a sauvé l’honneur suite à un penalty dans le dernier quart d’heure de jeu.

Pour l’histoire, l’Afrique du Sud bête noire des Lions de l’Atlas, venait de prendre le meilleur sur le Maroc pour la seconde fois en phase finale de la CAN après la victoire (2-1) au quart de finale de la CAN 1998.

L’Afrique du sud et le Ghana, premiers du groupe (ex-aequo avec le même nombre de points 5) allait continuer le périple de cette nouvelle CAN marquée par une autre élimination sévère du Maroc qui terminait 3e de son groupe (4 pts) alors que le Burkina fermait la marche (1 pt).

Au quart, l’Afrique du Sud a été sortie par le pays hôte, le Mali, vainqueur par (2-0). Le Nigeria, le Cameroun et le Sénégal ont enchainé grâce à des victoires respectivement contre le Ghana (1-0), l’Egypte (1-0) et la RD Congo (2-0).

En demi-finales, le Mali allait rendre le tablier face au Cameroun (0-3) tout comme le Nigeria face au Sénégal (1-2 après prolongations).

Le trophée de cette CAN malienne était revenu en fin de compte au Cameroun vainqueur du Sénégal grâce aux tirs au but (3-2 après le 0-0 du temps réglementaire et les prolongations) alors qu’auparavant, la petite finale tournait à l’avantage du Nigeria au détriment du Mali (1-0).

Un statu quo fut signalé pour les meilleurs goléadors de cette CAN avec les Camerounais Patrick Mboma et Salomon Olembe ainsi que le Nigérian Julius Aghahowa auteurs de 3 buts chacun.

Voilà en gros pour cette CAN marquée par son niveau technique, bon dans l’ensemble, l’âpreté des matches disputé… Mais qui reste malheureusement à oublier pour le Maroc qui n’arrivait toujours pas honorer sa mission. Cela même s’il avait mobilisé une nouvelle génération menée par les seuls rescapés de la précédente au nombre de 7 joueurs Youssef Chippo, Adil Ramzi, Rachid Benmahmoud, Abdeljalil Hadda, Salaheddine Bassir, Abdelilah Fahmi et le capitaine Noureddine Naybat. Cela n’avait certes pas aidé à réussi avec les nouveaux sélectionnés dont les gardiens de buts Abdelilah Bagui, Tarik El Jarmouni et Driss Benzerkri également retenu en compagnie des joueurs Akram Roumani, Abdeslam Ouaddou, Faouzi El Brazi, Tarik Chihab, Badr El Kaddouri, Nourdin Boukhari, Otmane El Assas, Youssef Safri, Gharib Amzine, Rabie El Afoui, Hicham Zerouali, Rachid Rokki…

Ces joueurs, dans leur grande majorité, vont s’éclipser par la suite, laissant leur place à de nouveaux venus et tous des professionnels d’Europe. Ce qui va replacer les Lions de l’Atlas sur la voie des victoires et offrir au Maroc une place de finaliste de la CAN 2004 en Tunisie vainqueur du titre (2-1) sur son sol.

Rachid Lebchir

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CAN 2004 en Tunisie:

Les Lions en finale, meilleure performance après le sacre de 1976

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28 ans après le premier et seul sacre remporté en 1976 en Ethiopie, l’équipe du Maroc allait réussir sa 11e participation en CAN 2004 en Tunisie. Les Lions de l’Atlas étaient à un doigt de gagner le titre en arrivant en finale avant de s’incliner devant les Aigles de Carthage, heureux de mettre la main sur leur trophée, avec un score serré de (2-1). Les buts de la Tunisie ont été réalisés par Santos, d’origine brésilienne et Jaziri au début des première et seconde périodes. Entre temps, Mokhtari avait inscrit le but du Maroc à l’approche de la fin de la 1ère mi-temps achevée sur un score de parité.

C’est donc une CAN qui restera gravée dans l’histoire de l’équipe du Maroc qui méritait mieux, même si avant de mettre les pieds sur le sol tunisien, nombreux étaient ceux qui ne pronostiquaient absolument pas cet exploit des Lions. On ne s’attendait pratiquement pas à un tel parcours des plus honorables pour les Lions de l’Atlas qui, auparavant, peinaient, pour reconstituer une formation de type capable d’honorer sa mission, surtout après les revers cumulés lors des précédentes éditions de la CAN, notamment les sorties prématurées au premier tour des rendez-vous 2002 et 2000. A tel point que le Onze national n’arrivait même pas à gagner de simples matches amicaux dont celui contre le Mali perdu à domicile à la veille de la CAN tunisienne.

Pratiquement tout le monde parlait d’une autre élimination précoce du Maroc, surtout qu’il évoluait dans un groupe difficile contre le Nigeria et l’Afrique du sud donnés déjà favoris face à l’autre petit poucet du groupe, le Benin.

Mais il fallait bien compter sur une nouvelle génération qui venait de naitre avec Youssef Hadji, le petit frère de Mustapha, Marouane Chamakh, Jawad Zaïri, Talal El Karouri, Abdeslam Ouaddou, Walid Regragui, Houcine Kharja, Youssef Safri, Nabil Baha, Mohamed El Yaâkoubi, Youssef Mokhtari… et tant d’autres menés par le capitaine Noureddine Naybat. Cela sans oublier l’apport de l’entraineur national, Badou Zaki, qui était épaulé par un staff technique étoffé dont l’entraineur adjoint Abdelghani Naciri et le préparateur physique Aziz Milani…

Aussi, l’équipe nationale avait l’impression d’évoluer chez elle dans cette CAN tunisienne, avec un très bon climat, identique à celui du Maroc, des terrains plus praticables et bien soignés…, un public chaleureux, enthousiaste et bien accueillant  durant tout le séjour des Lions.

C’est ainsi que l’équipe nationale allait réussir sa première sortie en s’imposant au détriment du Nigeria par (1-0) avant de dominer le Benin sur le score fleuve de (4-0). Lors du 3e match, le Maroc avait fait match nul avec l’Afrique du Sud (1-1) pour terminer premier de son groupe avec 7 points, devançant d’une longueur le Nigeria, vainqueur de justesse du Bénin (2-1). Le Nigeria qui avait, entre-temps pris le meilleur sur l’Afrique du sud (4-0), a accompagné le Maroc aux quarts de finale alors que les autres groupes avaient vu la qualification de la Tunisie et de la Guinée (GA), le Mali et le Sénégal (GB), le Cameroun et l’Algérie (GC).

Au Cap des quarts, la Tunisie a enchainé avec une victoire au détriment du Sénégal (1-0) et le Mali a fait de même devant la Guinée (2-1). Même chose pour le Nigeria qui s’est offert le Cameroun (2-1). Le Maroc, lui, a cru jusqu’au bout pour arracher une victoire difficile, mais méritée au détriment de l’Algérie (3-1 aux prolongations après le 1-1 du temps réglementaire). Lors de ce premier duel maghrébin, l’Algérie était pourtant plus proche de la qualification, en prenant l’avantage sur un but marqué contre le courant du jeu de Cherrad dans les 5 dernières minutes du match. Marouan Chamakh avait répondu pour remettre les pendules à l’heure en marquant un but dans le temps additionnel. Les prolongations ont rendu justice aux Lions de l’Atlas qui allaient prendre les choses en mains grâce à des buts de Youssef Hadji (113e) et Jawad Zaïri qui a tué le match dans la 120e minute.

En demi-finales, la Tunisie avait frôlé la catastrophe avant de se qualifier au détriment du Nigeria grâce aux tirs au but (5-3 après le 1-1 du temps réglementaire). Pour rappel, la Tunisie était menée au score après une heure de jeu par un but d’Okocha sur pénalty avant que Badra ne rétablisse l’équilibre dans les 10 dernières minutes grâce à une même balle arrêtée.

Le Maroc, lui, n’avait pas trouvé de difficulté pour dominer l’équipe du Mali sur le score fleuve de (4-0), buts de Mokhtari auteur d’un doublée, Hadji et Baha.

Le match de classement était revenu au Nigeria, classé 3e suite à sa victoire contre le Mali (2-1).

Voilà en gros pour cette CAN, la première remportée par la Tunisie sur son sol après avoir perdu 2 finales, en 1996 contre l’Afrique du Sud (2-0) et en 1965 à domicile face au Ghana (1-2 après prolongations).

Pour le Maroc, il n’a tout simplement pas démérité en réalisant une très bonne CAN sur tous les niveaux : technico-tactique, compétitif, physique, mais aussi au niveau du spectacle et des buts. Ce qui a été confirmé par Youssef Mokhtari, sacré meilleur buteur avec (4 buts), suivi de Youssef Hadji (3 buts).

Le public des Lions de l’Atlas et avec lui tous les Marocains qui étaient sortis, à l’époque, dans les rues pour fêter cet exploit dans toutes les villes du pays, s’en souviennent encore et toujours…

Rachid Lebchir

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CAN 2006 en Egypte:

La presse marocaine estime à l'unisson, lundi, qu'avec deux nuls blancs, une défaite et une stérilité hors pair (aucun but inscrit durant les trois matchs), le Onze national a signé sa plus médiocre participation en Coupe d'Afrique des Nations.

 

Sous le titre "Mascarade", le bihebdomadaire sportif "Al Mountakhab" relève que l'équipe nationale a conclu "d'une manière catastrophique" son parcours de la CAN-2006 en concédant le nul devant l'outsider du groupe A, la Libye, pour sortir en fin de compte par la petite porte.

Le fait que les Lions de l'Atlas quittent la compétition sans victoire, ni but, ni âme suscite plusieurs interrogations sur la cause du déclin de cette équipe construite par Baddou Zaki, indique "Al Mountakhab", ajoutant que tout le monde est d'accord pour pointer du doigt la Fédération royale marocaine de football (FRMF) comme premier responsable.

Même constat pour "Assabah" qui estime que malgré les reproches qu'on peut faire à l'entraîneur national M'hamed Fakhir pour sa gestion de la compétition, la Fédération supporte une grande part de responsabilité.

Sous le titre "Elimination précoce et participation terne", le journal "Assahra Al Maghribia " souligne que cette élimination constitue un coup dur pour le football marocain, relevant que malgré la présence d'excellents joueurs dans sa ligne d'attaque, l'équipe marocaine n'a pu inscrire aucun but.

Malgré leur piètre prestation, les joueurs ne sont pas responsables de cet échec, contrairement aux responsables de la Fédération à qui les observateurs reprochent, notamment, le contrat "à contenu et objectifs non-clairs" avec le Français Philippe Troussier.

" Bilan catastrophique qui requiert des explications de la part des responsables du football national", renchérit "Al Haraka", qui estime que devant la situation difficile que connaît le ballon rond au Maroc, dont l'ampleur a été reflétée par la prestation du Onze national à la CAN-2006, il serait temps de conjuguer les efforts de tous et demander des comptes aux responsables de cet échec.

Pour "Bayan Al Yaoum", la responsabilité est partagée par l'entraîneur, les joueurs et le staff technique, ainsi que par les administratifs accompagnant la délégation marocaine qui ont "laissé commettre des abus inacceptables". Mais la grande part de cette responsabilité incombe à la Fédération qui est chargée de désigner le sélectionneur national et les membres de la délégation.

" Al Ahdat Al Maghribia " note que ce bilan qui est "en deçà des espérances" est le résultat de plusieurs dysfonctionnements techniques et de gestion, estimant que le football national a "besoin d'une résolution politique", non pas pour remettre les choses à l'ordre, mais pour entamer une nouvelle ère sur la base du respect des règlements de la FIFA.

"Al Alam", qui impute également la responsabilité à la FRMF et "innocente" les joueurs et le staff technique, estime que cette élimination est le résultat logique du climat au sein de l'équipe nationale juste avant le coup d'envoi de cette CAN-2006.
Un climat, souligne de son côté " Rissalat Al Ouma ", dû au mauvais choix de la Fédération dans la désignation des entraîneurs, ce qui a saboté la préparation de la sélection nationale lors de cette compétition.

Sous le titre "ça ne tourne pas rond", le journal Aujourd'hui le Maroc estime que l'élimination du Onze national après "une prestation très médiocre" complique les affaires de la Fédération et "signe normalement sa faillite", ajoutant qu'"il est grand temps qu'un grand vent de changement souffle un peu sur les rouages érodés des structures du ballon rond marocain".

L'objectif étant l'émergence d'une nouvelle fédération avec de nouveaux cadres compétents capables de performances, recrutés sur la base d'un cahier des charges précis ".
Revenant sur la prestation des Lions de l'Atlas, la publication indique que "ne pas marquer des buts à l'issue de trois matches, avoir du mal à battre la Libye dans une rencontre de la dernière chance est franchement nul".

Quant au jeu "incertain" de la sélection nationale, "il n'a réussi à montrer qu'une seule chose : il n'y avait pas d'équipe", conclut le journal.
Pour Le Matin du Sahara et du Maghreb, la CAN-2006 est "à oublier, vite ! ".

"Le Onze national a fait, sur la terre des Pharaons, sa plus piètre exhibition depuis fort longtemps. Il a laissé un goût amer en travers de la gorge, non seulement de tous les Marocains, mais également chez le nombreux public égyptien fan du football marocain.

" Sur le terrain, les joueurs marocains n'ont jamais donné l'impression qu'ils sont venus défendre leur statut de vice-champion d'Afrique ( ) il y eut, certes, ce début quelque peu encourageant contre la Côte d'Ivoire sous forme d'un feu de paille. Puis cette partie héroïque contre le pays organisateur... mais, ce fut toujours tiré par les cheveux", indique le journal, relevant qu'" après chaque rencontre, il y avait ce goût d'inachevé. Nous sommes toujours restés sur notre faim". " Qu'avez vous fait de notre équipe nationale? ", s'interroge "Al Bayane" à la Une, constatant que "c'est une équipe nationale méconnaissable qui vient d'être éliminée dès le premier tour".

"La fédération royale marocaine de football a, sciemment, saboté tout le travail qui avait été effectué durant trois ans par l'ex-entraîneur national Badou Zaki en prenant, à la légère, la lourde décision de le renvoyer à moins de trois mois de la CAN. La suite, tout le monde la connaît, avec un scandale (avec un grand S) appelé Troussier qui dénote, pour le moins, une irresponsabilité totale de la part des instances fédérales et qui a culminé avec l'épisode ridicule de la démission en plein conférence de presse", relève la publication.

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CAN 2008 au Ghana:

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Les Lions de nouveau malmenés

Rien de spécial n’a été réalisé pour les Lions de l’Atlas de nouveaux malmenés en CAN 2008 organisée au Ghana. Les dirigeants du football marocains qui voulaient soigner l’image de son équipe nationale, ont gardé l’ancien sélectionneur Mhamed Fakhir qui figurait à la tête de l’équipe nationale depuis l’élimination prématurée en CAN 2006 mais qui allait aborder la prochaine édition avec un autre groupe plus confiant. Ce qui a donné une qualification des plus faciles à la phase finale de la CAN ghanéenne.

Sur les 12 poules de qualifications, le Maroc était placé dans le dernier et 12e groupe qu’il a dominé de la tête et des épaules. En réussissant 3 victoires respectivement contre le Malawi (2-0 en aller et 0-1 au retour), le Zimbabwe (2-0 au retour et 1-1 en aller), les Lions avaient terminé en tête avec 12 points se qualifiant seul au détriment du Zimbabwe (4 Pts) et du Malawi (3 pts).

Les autres groupes ont donné la qualification de la Côte d’Ivoire, Egypte, Nigeria, Soudan, Cameroun, Angola, Sénégal, Guinée, Mali, Namibie, Zambie en plus 3 autres pays Tunisie, Afrique du sud et Bénin grâce à leur meilleure deuxième place dans leurs groupes respectifs.

Si donc les éliminatoires ont bien tourné pour le Maroc, les phases finales ne l’étaient pas ainsi. La cause revenait peut-être au changement d’entraineur qui avait eu, parait-il, un mauvais effet de l’instabilité technique de l’équipe.

Car M’hammed Fakhir qui était à la tête de l’équipe nationale depuis l’élimination également au premier tour de la CAN 2006 et qui avait rempilé durant un an et demi jusqu’à en juillet 2007 avait été tout simplement remercié après la qualification à la compétition africaine suivante.

Henri Michel sollicité pour le remplacer n’avait donc pas assez de temps pour réussir dans sa seconde expérience. Pourtant les Lions de l’Atlas allaient réussir le premier match avec une victoire d’un score large de (5-1) face à la Nambie avant de lâcher par la suite en s’inclinant respectivement face à la Guinée (2-3) et le Ghana (2-0). Ce qui a précipité l’élimination du Maroc classé 3e avec 3 points dans le groupe A dominé par le Ghana (9 pts) devant la Guinée (4 pts).

Les autres groupes ont donné la qualification de la Côte d’Ivoire et le Nigeria (GB), l’Egypte et le Cameroun (GC), la Tunisie et l’Angola (GD).

Aux quarts de finale, le Ghana a enchainé en s’imposant au détriment du Nigeria alors que la Côte d’Ivoire a dominé la Guinée sur le score large de (5-0). Pour les sélections arabes présentes à ce Cap, l’Egypte a battu l’Angola (2-1) et la Tunisie a subi la loi du Cameroun vainqueur par (3-2).

En demi-finales, le Ghana a été surpris par le Cameroun (0-1) et l’Egypte a dominé la Côte d’Ivoire (4-1).

Le Ghana a terminé sa CAN sur le podium après sa victoire sur la Côte d’Ivoire au match de classement (4-2).

En finale, l’Egypte (tenante du titre) a confirmé face au Cameroun en remportant son second titre successif sur une victoire serrée mais méritée (1-0).

Pour les meilleurs buteurs, le Camerounais Samuel Eto’o a remporté le trophée avec 5 buts, devant les Egyptiens Hosni Abd Rabo, Amr Zaki et Mohamed Aboutreika (4 buts chacun).

Pour l’équipe type la CAN, elle été dominée par l’Egypte avec 5 éléments, le gardien Essam El-Hadary en compagnie de Wael Gomaa, Hosni Abd Rabo, Mohamed Aboutreika et Amr Zaki. Le Cameroun avec 3 joueurs, Geremi Njitap, Alexandre Song et Samuel Eto’o. Le Ghana avec 2 joueurs, Michael Essien et Sulley Muntari. La Côte d’Ivoire et l’Angola avec un seul joueur chacun (Yaya Touré et Manucho).

Voilà en gros pour cette CAN ratée encore fois par le Maroc qui n’avait que 2 joueurs sur le banc de touche  de l’équipe type (Soufiane Alloudi et Marouane Chamakh).

Les autres ont seulement fait ce qu’ils ont pu faire à l’image du gardien Khalid Fouhami mais aussi Abdeslem Ouaddou, Amin Erbate, Talal El Karkouri, Youssef Safri, Houcine Kharja, Youssef Hadji, Youssef Moukhtari, Hicham Aboucherouane, Marouane Chamakh, Bouchaib Lambarki…

Tous ces Lions ne pouvaient rien faire face à de gros calibres dont ceux du Ghana qui l’ont battus au premier tour et qui vont, eux aussi, rater leur CAN en se contentant de la 3e place du podium.

C’est ce qui avait été résumé, d’ailleurs, par le coach Henri Michel au lendemain de cette nouvelle élimination précoce des Lions…

Rachid Lebchir

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CAN 2010: non qualifié

La CAN 2010 organisée en Angola reste la plus mauvaise affaire pour le Maroc. Les Lions de l’Atlas, totalement bouleversés, ont non seulement loupé la qualification en phase finale, mais ils ont fini bons derniers de leur groupe au 3e tour des éliminatoires qui ont été combinées pour le CAN et pour le Mondial qui coïncidait, cette année, avec la compétition africaine.

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CAN 2012 au Gabon:

les Lions reviennent, mais seulement pour un tour

Mehdi-Carcel-sous-le-regard-de-Houcine-K

Les Lions de l’Atlas ont retrouvé la phase finale de la CAN 2012 après avoir joué seulement le tour préliminaire de l’édition 2010 combinée et menant au Mondial de cette année. Le Maroc, qui avait terminé bon dernier dans son groupe, allait se ressaisir pour assurer sa 14e participation lors de la CAN 2012 conjointement organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale. C’était la deuxième fois qu’une phase finale de la CAN était organisée par deux pays, après le Ghana avec le Nigeria en 2000.

Pour retrouver la CAN 2012, l’équipe nationale, une des 44 sélections en lice, était placée dans un groupe qu’elle a dominé avec 3 victoires, respectivement contre l’Algérie (4-0 en aller à Marrakech), la Tanzanie doublement battue (3-1 en aller et 1-0 au retour). Le Maroc a concédé également deux nuls, respectivement contre la République Centrafricaine (0-0 en aller et au retour) ainsi qu’une défaite en Algérie (1-0). Ce qui lui avait assuré une qualification un petit peu à l’aise en terminant premier de son groupe avec 11 points, devançant la R. Centrafricaine et l’Algérie (ex-aequo avec 8 pts chacune) alors que la Tanzanie fermait la marche (5 pts).

Dans l’espoir de réaliser de bons résultats, l’équipe nationale prise en charge par un nouvel entraineur, le Belge Eric Gerets, préparait sa CAN avec un stage de concentration en Espagne. Gerets qui était dans sa première expérience à la tête d’une sélection nationale et même dans une compétition africaine, avait fait le choix d’une équipe suisse, Grasshopper Zurich, pour tester ses joueurs. Les Lions avaient terminé cette rencontre amicale sur une victoire de 3 buts à 1, grâce à un triplé de Youssouf Hadji. Mais ledit succès n’a pas reflété l’image réelle des Lions qui allaient rater complètement le coche lors des choses sérieuses en phase finale de la CAN.

Placés dans un groupe plus moins facile, nos Lions n’avaient pas pu émerger du lot. En commençant par une défaite face à la Tunisie (2-1, but de Hocine Kharja), l’équipe nationale allait subir le même sort devant le Gabon (3-2, encore une fois Kharja auteur d’un doublé) avant de sauver l’honneur en s’imposant au détriment du Niger sur un petit score de (1-0). Mais le but victorieux, cette fois de Younes Belhanda, était tellement insuffisant pour qualifier les Lions qui ont terminé en 3e place avec 3 points derrière la Tunisie (6 pts) qui a accompagné au second tour le Gabon, leader du groupe (9 pts).

Au classement général, le Maroc avait terminé en 12e place devant quatre pays qui n’étaient pas moins chanceux : le Sénégal, Burkina Faso, Niger et Botswana alors que les 3 autres pays se contentant du premier tour étaient la Guinée (9e) qui avait dévancé la Libye et l’Angola.

Aux quarts de finale, le Gabon a rendu le tablier après sa défaite face au Mali suite aux tirs au but (5-4, 1-1 au temps réglementaire et des prolongations). La Tunisie a subi le même sort en s’inclinant face au Ghana (2-1 après les prolongations). Par contre, la Côte d’Ivoire et la Zambie ont assuré la qualification, respectivement face à la Guinée Equatoriale et le Soudan battus sur le même score de (3-0).

En demi-finale, la Zambie et la Côte d’Ivoire ont battu respectivement le Ghana et le Mali sur le même score de (1-0).

Le match de classement est revenu au Mali qui a dominé le Ghana (2-0) pour compléter le podium.

Le sacre final est revenu à la Zambie au détriment de la Côte d’Ivoire grâce aux tirs au but (8-7 après le 0-0 du temps réglementaire et des prolongations).

A signaler enfin que la Zambie avait remporté le titre en compagnie du sélectionneur français, Hervé Renard, qui venait à cette occasion de décrocher son premier sacre africain avant de récidiver avec la Côte d’Ivoire championne de la CAN 2015… pour retrouver, par la suite, le Maroc avec lequel il avait atteint les quarts de finale brisant ainsi l’handicap des Lions de jouer seulement le premier tour. Hervé Renard qui continue toujours à la tête des Lions de l’Atlas rêve d’un 3e sacre en CAN 2019, l’été prochain en Egypte.

Mais avant d‘aborder le rendez-vous des Pharaons, continuons avec le parcours des Lions qui sont parvenus à la 15e participation en CAN 2013 en Afrique du Sud où le Maroc allait connaitre le même sort, en jouant seulement le premier tour et en faisant ses valises, encore une fois…

Rachid Lebchir

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CAN 2015: Les Lions victimes d’«Ebola»…

Alors que tout le monde s’attendait à une belle compétition continentale sur le sol marocain à l’occasion de la CAN 2015 avec l’espoir d’embrasser le titre, après l’édition 1988 loupée à Casablanca, la Confédération africaine avait vu autrement. La CAF a préféré retirer l’organisation de cette CAN au Maroc qu’elle lui a offerte dans un premier temps et avec l’appui de la majorité absolue des membres de son comité exécutif. La faute n’incombait guère à la capacité incontestable du Maroc pour organiser une telle compétition. Mais le désistement revenait à l’épidémie d’Ebola, une maladie mortelle qui menaçait certains pays africains devant prendre part au rendez-vous du pays des Lions de l’Atlas. Face à ce péril inattendu, le Maroc avait demandé le report de la CAN pendant quelques mois.

Prévue initialement au début de 2015, entre janvier et février, le Maroc avait seulement proposé une date en juin de la même année jusqu’à ce risque sanitaire soit anéanti. Mais les décideurs du football africain n’en voulaient rien savoir ni entendre. Ce qui avait mis le Maroc et la CAF au bord d’une crise provoquée au détriment d’un pays ayant pourtant les moyens et les capacités d’abriter les grandes compétitions internationales dont la CAN voire le Mondial, ce qui faisait et continue de faire défaut à la majorité des pays africains.

L’intérêt du Maroc et des Marocains restait donc au dessus de toute considération face au risque de prorogation de ce virus d’Ebola qui constituait un cas de force majeure. Ce que le Maroc avait pris comme argument juridique et sur lequel il s’était basé pour défendre crânement sa cause devant les instances concernées notamment le Tribunal  Arbitral du Sport. Mais en vain. Ce dont avait profité la CAF du temps de l’ancien président, Issa Hayatou, qui bénéficiait à l’époque de l’appui et du soutien de la FIFA et son président, Sepp Blatter, renvoyé à vie pour causse de corruption. La CAF qui a excellé dans son rejet catégorique de la demande de reporter cette CAN, avait considéré que le Maroc refuse d’organiser la compétition. Et de ce fait, l’instance africaine allait prendre la décision arbitrale de lui retirer la compétition tout en l’a confiant à la Guinée Equatoriale. Par la suite, la CAF allait foncer le trou jusqu’au fond en disqualifiant les Lions de l’Atlas qui n’avaient pas participé aux éliminatoires. Cela même si cette décision n’avait pas été tellement commentée par la majorité des Marocains soucieux seulement de sauvegarder leur pays loin de tout risque des milliers de malades touchés par Ebola mais aussi d’autres dangers, cette fois, terroristes en particulier les menaces de Daesh contre le Maroc.

Les Lions ont payé cash

Les Lions de l’Atlas qui avaient été qualifiés d’office ont donc payé cash l’intérêt de leur pays et l’entêtement de la CAF qui allait rapidement les exclure de la compétition Le coup était donc dur pour nos Lions qui voulaient marquer cette CAN, même loin de leur sol, dans l’espoir de passer l’éponge sur les résultats décevants des dernières éditions.

Le Maroc était donc un des grands absent de cette CAN en compagnie de certains gros calibres du Continent dont le Nigeria… D’autres y ont été là dont la Côte d’Ivoire qui allait profiter de l’occasion pour remporter le sacre finale. Les Eléphants Ivoiriens dirigés par le sélectionneur français, Hervé Renard, se sont imposés au détriment du Ghana grâce aux tirs au but (9-8 après le 0-0 des prolongations).

Voilà la fin d’un film dont le metteur en scène n’était autre que la CAF de Hayatou et les acteurs restaient les joueurs des Lions de l’Atlas qui ont été arbitrairement privés d’un droit tout à fait légal. Et non seulement l’exclusion de cette CAN 2015 pour les Lions qui allaient subir une sentence aussi sévère par la CAF qui les a disqualifiait pour deux autres éditions suivantes… Chose annulée en faveur du Maroc qui a fait appel et qui eu gain de cause pour que ses Lions retrouvent la CAN d’après en 2017.

Mais déjà les Lions avaient déjà payé cash. Car plusieurs joueurs allaient s’éclipser en compagnie du sélectionneur national, Badou Zaki, qui était à la tête des Lions devant négocier cette CAN à domicile dont les portiers venant d’Europe Fagrouch et Amsif en compagnie de ceux de la Botola, Aaskri et Zniti.

Pour les joueurs, ils étaient dans leur majorité des professionnels d’Europe à l’image de Marouane Da Costa, Achraf Lazaar et Jamal Ait Ben Idir, appelés pour la première fois, pour accompagner les Mehdi Benatia, Zouheir Feddal, Abdelhamid Kaoutari, Zakaria Bergdych, Issam El Adoua, Mounir Obbadi, Noureddine Amrabat, Mehdi Carcela, Mbarek Boussoufa, Omar El Kaddouri, Younes Belhanda, Youssef El Arabi, Marouane Chamakh, Atef Chahchouh, Abderazzak Hamdallah qui venait de passer en Chine après une première expérience en Norvège ainsi que Abdelaziz Barrada qui évoluait aux Emirats.

Cela sans oublier les joueurs locaux du championnat national à l’image des Mohamed Oulhaj et Aberhoun, Abderrahim Acchakir, Ayoub El Khaliqi, Zakaria El Hachimi, Mohamed Berrabeh et Issam Erraki.

Le Maroc a raté une belle occasion de s’imposer chez lui

Avec cette belle ossature composée des meilleurs joueurs en Europe mais aussi à l’échelon national, le Maroc avait raté une belle occasion de renouer avec le titre chez lui, après le premier et seul trophée remporté lors de la CAN 1976 en Ethiopie.

Depuis lors, rien n’a été réalisé mais si d’une génération à l’autre, le Maroc avait plus de chance pour s’imposer chez lui notamment avec une équipe qui avait eu son temps de se préparer pour la CAN 2015. C’était un objectif primordial des Lions qui avaient effectué plusieurs stages de concentrations, ici et ailleurs, renforcés par des matches amicaux au Portugal, en Russie…

Cela pour rythmer un petit peu l’histoire de la participation marocaine en CAN qui oscillait entre éditions couronnées de succès notamment la place de finaliste en 2004, la 3e place du podium en 1980, les 4e places successives en 1986-1988, et d’autres entachées de déception avec plusieurs fois des sorties prématurées.

Voilà en bref certaines éditions réussies par le Maroc qui a, en contrepartie,  battu le record de pas moins de 7 éliminations au premier tour depuis la première participation en phases finales de la CAN en 1972 en passant par les années de 1978, 1992, 2000, 2002, 2006, 2008, 2012, 2013. Et après avoir été privé de participer à l’édition suivante en 2015, le Maroc allait finalement chasser le signe indien en CAN 2017, mais seulement avec une place de quart finaliste qui restait la seconde dans son histoire après celle de 1998, année pendant laquelle les Lions de l’Atlas étaient également engagés en Coupe du Monde en France. Même chose pour la récente CAN 2017 où le Maroc avait retrouvé le Mondial 2018 en Russie après une absence de 20 ans.

Aujourd’hui, le Maroc continue de réserver sa place à la compétition africaine avec la qualification pour la CAN 2019 qu’on espère la meilleure en attendant celle de 2021 avec une pensée également pour le Mondial 2022 au Qatar que les Lions de l’Atlas ne devraient absolument pas manquer…

Rachid Lebchir

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la can 2000 au Nigeria,Grosse GROSSE désilusion, on voyait notre équipe mondialiste comme des tauliers et ce jours la ils ont volé en éclat en millieu d'après midi sous les maudites trompettes nigeriane et la fougue combiné à la vivacité des super eagles.Coté Marocain ca ronronnait ,ca manquait d'un peu de sang neuf,les rajaoui mondialiste quelques semaines avant en coupe du monde des club aurait fait le plus grand bien à cette équipe mais la politique de l'époque était comme celle qu'on a maintenant  ; un vase clos et impenetrable ou la concurence est effacé et mise à néant ,avec le résultat qu'on connait tous une élimination sans gloire au premier tour

  • Top 3
  • 1 an après...
Posté(e)

La CAN 2012 quel regret sa mère 

L’épisode à Marbella a vraiment tout gâché, pourquoi on est allé faire une préparation là-bas ? On avait vraiment une bonne équipe, un style de jeu qui sied aux marocains, un très bon coach, …

🥲🥲🥲

On aurait du laisser Gerets faire la CAN 2013. On aurait tapé le Mozambique chez nous au retour. À la place on prend Taoussi aka le bekay 🥲🥲🥲

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