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Binationaux susceptibles de porter les couleurs du Maroc A


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Posté(e)

je me suis toujours demandé pourquoi un certains wassim Bouy n'a jamais joué un seul match malgré que renard l'avait convoqué en 2016,je croyait dabord qu'il était pas éligible  mais j'ai vu qu'au niveau nationalité sportive y a écrit international Marocain.

Très certainement la FRMF a du voir à l'entrainement que c'etait une fraude comme beaucoup d'autres qui ont été selectionné

Posté(e)
Il y a 16 heures, Bakchiche a dit :

je me suis toujours demandé pourquoi un certains wassim Bouy n'a jamais joué un seul match malgré que renard l'avait convoqué en 2016,je croyait dabord qu'il était pas éligible  mais j'ai vu qu'au niveau nationalité sportive y a écrit international Marocain.

Très certainement la FRMF a du voir à l'entrainement que c'etait une fraude comme beaucoup d'autres qui ont été selectionné

Après 5 ans on sait toujours pas ce qu’il en est vraiment. Il était bien venu à Marrakech mais on ne sait pas s’il était éligible ou pas…

  • Confus 1
Posté(e)
il y a 57 minutes, Pastore a dit :

Après 5 ans on sait toujours pas ce qu’il en est vraiment. Il était bien venu à Marrakech mais on ne sait pas s’il était éligible ou pas…

incroyable cette histoire ,ca me fait un peu penser au dossier Regattin Adrien

Posté(e)
Il y a 1 heure, Pastore a dit :

Après 5 ans on sait toujours pas ce qu’il en est vraiment. Il était bien venu à Marrakech mais on ne sait pas s’il était éligible ou pas…

Il s’était pointé avec sa copine au Sofitel d’Agadir mais la FRMF n’a jamais communiqué sur son absence intrigante.

Posté(e)
il y a une heure, Bakchiche a dit :

incroyable cette histoire ,ca me fait un peu penser au dossier Regattin Adrien

Non mais lui n’avait rien de marocain frérot à part une grand mère qui avait sûrement un ami qui lui avait ramener un sloogi ( chiot) 😬lors d’un voyage au Maroc 

  • Haha 3
Posté(e) (modifié)
Il y a 11 heures, Azrou a dit :

Tu aurais pu enlever les oursins de ta poche et nous mettre l’article en entier 

@Ouarzazati encore un chleuh:mdr: 

 

:expert:

 

France-Maghreb, le match de la détection pour les jeunes binationaux

L'ère du Covid a intensifié la course à la détection des jeunes binationaux basés en France. Les trois Fédérations maghrébines n'hésitent plus à contacter les joueurs et leurs familles de plus en plus tôt.

 
9 octobre 2021, à Clairefontaine, les - 18 ans français  battent 6-0 la sélection algérienne. (E. Garnier/L'Équipe)
 
9 octobre 2021, à Clairefontaine, les - 18 ans français battent 6-0 la sélection algérienne. (E. Garnier/L'Équipe)
Flavien Trésarrieumis à jour le 4 janvier 2022 à 21h34
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La sono lancée depuis la tribune du stade Pibarot vient rompre la quiétude de la campagne yvelinoise. D'abord l'hymne de l'Algérie, puis celui de la France, joués devant une poignée de spectateurs. C'est là, sur l'un des terrains annexes du complexe bucolique de Clairefontaine, baigné par les rayons du soleil, que s'affrontent les moins de 18 ans des deux pays en cette matinée d'octobre (6-0). Pour les sélectionneurs, l'enjeu de cette rencontre amicale se résume à une revue d'effectif. Côté français, on a déjà ses repères : un mois plus tôt, les jeunes Tricolores issus de la génération 2004 venaient de disputer le tournoi international de Limoges. En revanche, en face, Mourad Slatni doit donner de sa voix de stentor : « Mehdi, replace-toi ! Yassine, monte ! »

 
 

Le coach des Fennecs, privé des joueurs résidant en Algérie pour raisons sanitaires, doit composer avec un nouveau groupe. Rennes, Lyon, Marseille, Lens... Quinze des dix-huit Algériens sont licenciés dans des clubs français. Une bonne partie d'entre eux aurait pu se retrouver dans le camp d'en face, puisque beaucoup possèdent aussi la nationalité française. Ces Franco-Algériens n'ont que 17 ans, mais la Fédération algérienne leur faisait les yeux doux depuis plusieurs mois déjà.

Convaincre des Français de changer de nationalité sportive, le phénomène a toujours existé : à la Coupe du monde 2018, on dénombrait pas moins de 52 joueurs nés et formés dans l'Hexagone parmi les différentes équipes nationales présentes en Russie. Un record. Ce qui est plus récent, c'est la stratégie de détecter les joueurs bien plus tôt, dès leur adolescence. En Algérie, en Tunisie et au Maroc, la course aux binationaux est lancée sur le territoire français, principalement à Paris, Marseille et Lyon, les trois grandes métropoles qui regorgent de footballeurs d'avenir.

« Au Maroc, la politique est d'avoir environ 70 % de joueurs locaux et 30 % venus d'Europe »

Ahmed Chouari, ancien scout en France pour le Maroc

 
 
 

L'enjeu n'est pas, dans l'immédiat, d'entrer en concurrence frontale avec la France, perçue aujourd'hui comme la référence sportive absolue, en approchant les plus gros talents. Plutôt de sensibiliser des jeunes à haut potentiel de porter un jour le maillot d'une sélection maghrébine. « En France, il y a trop de "top" joueurs et il faut avoir un niveau très élevé, style Karim Benzema, pour arriver au niveau A, expose Ahmed Chouari, ancien scout en France pour le Maroc. On a plus de chances de participer à une Coupe du monde avec les Lions de l'Atlas qu'avec les Bleus. Maintenant, l'approche est de leur faire découvrir le pays, celui de leurs parents, aux binationaux qui nous intéressent. Leur dire que le Maroc s'intéresse à eux, qu'ils sont toujours considérés comme des Marocains. »

Des jeunes joueurs lors d'une journée de détection à l'institut national du football de Clairefontaine (INF). (A. Gadoffre/L'Équipe)
 
Des jeunes joueurs lors d'une journée de détection à l'institut national du football de Clairefontaine (INF). (A. Gadoffre/L'Équipe)

Pour les trois Fédérations maghrébines, qui n'ont pas donné suite à nos sollicitations, l'enjeu n'est en aucun cas de s'appuyer exclusivement sur le vivier de binationaux. Il est d'abord de développer les académies locales (Hassan-II au Maroc, Paradou en Algérie, Espérance en Tunisie...) et de renforcer les sélections de jeunes avec des produits de la diaspora, susceptibles d'élever le niveau. « Au Maroc, la politique est d'avoir environ 70 % de joueurs locaux et 30 % venus d'Europe », précise Chouari, à l'origine des venues de Romain Saïss ou Imran Louza chez les Lions de l'Atlas.

Mais si le Maroc conserve encore un système « classique » de détection à l'étranger, avec un seul scout officiel basé en France, l'Algérie et la Tunisie ont choisi, courant 2020, d'aller plus loin dans leurs recherches de pépites. La sélection « DZ » a créé la « task-force FAF », une équipe de trois personnes, toutes franco-algériennes, chargées dans un premier temps de monter une base de données avec le maximum de renseignements sur les binationaux d'avenir. Plus de 200 noms y ont été recensés depuis. La Tunisie, elle, a ouvert le poste de directeur sportif en charge des binationaux, occupé par l'ancien international Slim Ben Othman, passé par Angers.

« Grâce aux éducateurs, les Fédés maghrébines ont un maillage énorme, sauf qu'il est complètement officieux et anarchique »

Un recruteur de club

 
 
 

Pour constituer le maillage le plus solide possible sur le territoire français, l'idée, presque révolutionnaire, a été de s'appuyer sur des centaines d'éducateurs, souvent de double culture, présents dans les clubs amateurs. « Beaucoup sont devenus des petites mains des Fédérations maghrébines », explique le recruteur d'un club professionnel français. Il est impossible de les recenser, mais après l'annonce de son lancement, la task-force de la FAF aurait reçu plusieurs dizaines de candidatures spontanées. « Pendant que le travail de la FFF - qui dialogue essentiellement avec les clubs pour juger de l'évolution des joueurs en centres de formation - était au point mort durant le confinement, les éducateurs, souvent proches des familles, avaient facilement accès aux infos qu'ils recherchaient, les faisaient remonter à leur DTN ou commençaient l'opération séduction », poursuit ce recruteur.

De Montfermeil (Seine-Saint-Denis), où le recruteur du Maroc Mehdi Madad entraîne des jeunes, au Red Star, où coachait récemment l'un des membres de la task-force FAF, Foued Kada-Hounet, nombreux sont les relais. Même si rien n'est définitif tant que les joueurs n'ont pas évolué en compétition officielle avec les A, l'Algérie s'est ainsi montrée plus rapide pour convoquer le Lyonnais Yannis Lagha en sélection en février 2021. Et le jeune attaquant (17 ans), appelé huit mois plus tard en équipe de France des moins de 18 ans, avait repoussé cette convocation.

« Grâce aux éducateurs, les Fédés maghrébines ont un maillage énorme, sauf qu'il est complètement officieux et anarchique », avance un autre recruteur de club. « Ça part un peu dans tous les sens, confirme l'agent d'un jeune international algérien. Beaucoup d'éducateurs ne sont pas rémunérés, d'autres sont payés sous forme d'ordre de mission pour aller "scouter" Ça contacte n'importe comment, quelquefois sur les comptes Instagram des gamins. Certaines personnes organisent même des rassemblements sauvages en région parisienne avec des joueurs qui ne sont pas dans des clubs pro. » Le représentant d'un jeune international tunisien abonde : « Ce qui est compliqué, c'est que ça arrive tôt, dès leurs 15 ans-16 ans. Ils ne sont pas sûrs de faire carrière. On leur promet qu'ils finiront en sélection A alors qu'ils n'ont encore rien fait dans le football. On leur met en vitrine la victoire de l'Algérie à la CAN, le succès de Riyad Mahrez ou de Hannibal Mejbri. »

« Quand un binational est identifié par une sélection maghrébine, à l'OM, nous prenons la peine d'en informer la DTN-FFF »

Nasser Larguet, directeur du centre de formation marseillais et ancien membre de la Fédération marocaine

 
 
 

Le nom du néo-international tunisien (18 ans) revient régulièrement. Passé par les équipes de jeunes du Paris FC et de l'AS Monaco, le milieu de Manchester United, transféré contre 10 M€ en 2019, ne compte encore qu'un seul match en pro, mais il jouit d'une forte aura en Tunisie. Consciente de faire une réelle prise en attirant l'ex-international français des moins de 17 ans, la Fédération tunisienne avait organisé, en mai 2021, une conférence de presse en grande pompe dans un luxueux hôtel de Carthage. Un lieu symbolique qui relie le prénom du talentueux joueur à celui du célèbre général qui traversa les Alpes à dos d'éléphant dans l'Antiquité. « C'est un choix important qui va influencer beaucoup de jeunes, avait alors déclaré Mejbri, récemment finaliste de la Coupe arabe au QatarC'est bien d'être une source d'inspiration. »

En France, cette annonce n'a eu qu'un retentissement limité. Elle peut en appeler d'autres, mais la priorité de la très grande majorité des joueurs va toujours aux Bleus. D'ailleurs, si un jeune choisit une autre sélection, il arrive que la FFF soit prévenue : « Quand un binational est identifié par une sélection maghrébine, à l'OM, nous prenons la peine d'en informer la DTN-FFF, explique Nasser Larguet, directeur du centre de formation marseillais et ancien membre de la Fédération marocaine. Si cette dernière ne donne pas suite à la sélection dudit jeune, alors nous facilitons sa convocation avec la fédération du pays concerné. » Le travail de repérage des jeunes binationaux n'est en tout cas pas près de ralentir, comme le glisse un connaisseur de la fameuse task-force algérienne : « La prochaine étape sera probablement d'approcher les jeunes avant même leur entrée dans les centres de formation, pour être les premiers. »

publié le 4 janvier 2022 à 21h01mis à jour le 4 janvier 2022 à 21h34
Modifié par Nebhill
  • Haha 1
Posté(e)
il y a 3 minutes, Nebhill a dit :

 

:expert:

 

France-Maghreb, le match de la détection pour les jeunes binationaux

L'ère du Covid a intensifié la course à la détection des jeunes binationaux basés en France. Les trois Fédérations maghrébines n'hésitent plus à contacter les joueurs et leurs familles de plus en plus tôt.

 
9 octobre 2021, à Clairefontaine, les - 18 ans français  battent 6-0 la sélection algérienne. (E. Garnier/L'Équipe)
 
9 octobre 2021, à Clairefontaine, les - 18 ans français battent 6-0 la sélection algérienne. (E. Garnier/L'Équipe)
Flavien Trésarrieumis à jour le 4 janvier 2022 à 21h34
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La sono lancée depuis la tribune du stade Pibarot vient rompre la quiétude de la campagne yvelinoise. D'abord l'hymne de l'Algérie, puis celui de la France, joués devant une poignée de spectateurs. C'est là, sur l'un des terrains annexes du complexe bucolique de Clairefontaine, baigné par les rayons du soleil, que s'affrontent les moins de 18 ans des deux pays en cette matinée d'octobre (6-0). Pour les sélectionneurs, l'enjeu de cette rencontre amicale se résume à une revue d'effectif. Côté français, on a déjà ses repères : un mois plus tôt, les jeunes Tricolores issus de la génération 2004 venaient de disputer le tournoi international de Limoges. En revanche, en face, Mourad Slatni doit donner de sa voix de stentor : « Mehdi, replace-toi ! Yassine, monte ! »

 
 

Le coach des Fennecs, privé des joueurs résidant en Algérie pour raisons sanitaires, doit composer avec un nouveau groupe. Rennes, Lyon, Marseille, Lens... Quinze des dix-huit Algériens sont licenciés dans des clubs français. Une bonne partie d'entre eux aurait pu se retrouver dans le camp d'en face, puisque beaucoup possèdent aussi la nationalité française. Ces Franco-Algériens n'ont que 17 ans, mais la Fédération algérienne leur faisait les yeux doux depuis plusieurs mois déjà.

Convaincre des Français de changer de nationalité sportive, le phénomène a toujours existé : à la Coupe du monde 2018, on dénombrait pas moins de 52 joueurs nés et formés dans l'Hexagone parmi les différentes équipes nationales présentes en Russie. Un record. Ce qui est plus récent, c'est la stratégie de détecter les joueurs bien plus tôt, dès leur adolescence. En Algérie, en Tunisie et au Maroc, la course aux binationaux est lancée sur le territoire français, principalement à Paris, Marseille et Lyon, les trois grandes métropoles qui regorgent de footballeurs d'avenir.

« Au Maroc, la politique est d'avoir environ 70 % de joueurs locaux et 30 % venus d'Europe »

Ahmed Chouari, ancien scout en France pour le Maroc

 
 
 

L'enjeu n'est pas, dans l'immédiat, d'entrer en concurrence frontale avec la France, perçue aujourd'hui comme la référence sportive absolue, en approchant les plus gros talents. Plutôt de sensibiliser des jeunes à haut potentiel de porter un jour le maillot d'une sélection maghrébine. « En France, il y a trop de "top" joueurs et il faut avoir un niveau très élevé, style Karim Benzema, pour arriver au niveau A, expose Ahmed Chouari, ancien scout en France pour le Maroc. On a plus de chances de participer à une Coupe du monde avec les Lions de l'Atlas qu'avec les Bleus. Maintenant, l'approche est de leur faire découvrir le pays, celui de leurs parents, aux binationaux qui nous intéressent. Leur dire que le Maroc s'intéresse à eux, qu'ils sont toujours considérés comme des Marocains. »

Des jeunes joueurs lors d'une journée de détection à l'institut national du football de Clairefontaine (INF). (A. Gadoffre/L'Équipe)
 
Des jeunes joueurs lors d'une journée de détection à l'institut national du football de Clairefontaine (INF). (A. Gadoffre/L'Équipe)

Pour les trois Fédérations maghrébines, qui n'ont pas donné suite à nos sollicitations, l'enjeu n'est en aucun cas de s'appuyer exclusivement sur le vivier de binationaux. Il est d'abord de développer les académies locales (Hassan-II au Maroc, Paradou en Algérie, Espérance en Tunisie...) et de renforcer les sélections de jeunes avec des produits de la diaspora, susceptibles d'élever le niveau. « Au Maroc, la politique est d'avoir environ 70 % de joueurs locaux et 30 % venus d'Europe », précise Chouari, à l'origine des venues de Romain Saïss ou Imran Louza chez les Lions de l'Atlas.

Mais si le Maroc conserve encore un système « classique » de détection à l'étranger, avec un seul scout officiel basé en France, l'Algérie et la Tunisie ont choisi, courant 2020, d'aller plus loin dans leurs recherches de pépites. La sélection « DZ » a créé la « task-force FAF », une équipe de trois personnes, toutes franco-algériennes, chargées dans un premier temps de monter une base de données avec le maximum de renseignements sur les binationaux d'avenir. Plus de 200 noms y ont été recensés depuis. La Tunisie, elle, a ouvert le poste de directeur sportif en charge des binationaux, occupé par l'ancien international Slim Ben Othman, passé par Angers.

« Grâce aux éducateurs, les Fédés maghrébines ont un maillage énorme, sauf qu'il est complètement officieux et anarchique »

Un recruteur de club

 
 
 

Pour constituer le maillage le plus solide possible sur le territoire français, l'idée, presque révolutionnaire, a été de s'appuyer sur des centaines d'éducateurs, souvent de double culture, présents dans les clubs amateurs. « Beaucoup sont devenus des petites mains des Fédérations maghrébines », explique le recruteur d'un club professionnel français. Il est impossible de les recenser, mais après l'annonce de son lancement, la task-force de la FAF aurait reçu plusieurs dizaines de candidatures spontanées. « Pendant que le travail de la FFF - qui dialogue essentiellement avec les clubs pour juger de l'évolution des joueurs en centres de formation - était au point mort durant le confinement, les éducateurs, souvent proches des familles, avaient facilement accès aux infos qu'ils recherchaient, les faisaient remonter à leur DTN ou commençaient l'opération séduction », poursuit ce recruteur.

De Montfermeil (Seine-Saint-Denis), où le recruteur du Maroc Mehdi Madad entraîne des jeunes, au Red Star, où coachait récemment l'un des membres de la task-force FAF, Foued Kada-Hounet, nombreux sont les relais. Même si rien n'est définitif tant que les joueurs n'ont pas évolué en compétition officielle avec les A, l'Algérie s'est ainsi montrée plus rapide pour convoquer le Lyonnais Yannis Lagha en sélection en février 2021. Et le jeune attaquant (17 ans), appelé huit mois plus tard en équipe de France des moins de 18 ans, avait repoussé cette convocation.

« Grâce aux éducateurs, les Fédés maghrébines ont un maillage énorme, sauf qu'il est complètement officieux et anarchique », avance un autre recruteur de club. « Ça part un peu dans tous les sens, confirme l'agent d'un jeune international algérien. Beaucoup d'éducateurs ne sont pas rémunérés, d'autres sont payés sous forme d'ordre de mission pour aller "scouter" Ça contacte n'importe comment, quelquefois sur les comptes Instagram des gamins. Certaines personnes organisent même des rassemblements sauvages en région parisienne avec des joueurs qui ne sont pas dans des clubs pro. » Le représentant d'un jeune international tunisien abonde : « Ce qui est compliqué, c'est que ça arrive tôt, dès leurs 15 ans-16 ans. Ils ne sont pas sûrs de faire carrière. On leur promet qu'ils finiront en sélection A alors qu'ils n'ont encore rien fait dans le football. On leur met en vitrine la victoire de l'Algérie à la CAN, le succès de Riyad Mahrez ou de Hannibal Mejbri. »

« Quand un binational est identifié par une sélection maghrébine, à l'OM, nous prenons la peine d'en informer la DTN-FFF »

Nasser Larguet, directeur du centre de formation marseillais et ancien membre de la Fédération marocaine

 
 
 

Le nom du néo-international tunisien (18 ans) revient régulièrement. Passé par les équipes de jeunes du Paris FC et de l'AS Monaco, le milieu de Manchester United, transféré contre 10 M€ en 2019, ne compte encore qu'un seul match en pro, mais il jouit d'une forte aura en Tunisie. Consciente de faire une réelle prise en attirant l'ex-international français des moins de 17 ans, la Fédération tunisienne avait organisé, en mai 2021, une conférence de presse en grande pompe dans un luxueux hôtel de Carthage. Un lieu symbolique qui relie le prénom du talentueux joueur à celui du célèbre général qui traversa les Alpes à dos d'éléphant dans l'Antiquité. « C'est un choix important qui va influencer beaucoup de jeunes, avait alors déclaré Mejbri, récemment finaliste de la Coupe arabe au QatarC'est bien d'être une source d'inspiration. »

En France, cette annonce n'a eu qu'un retentissement limité. Elle peut en appeler d'autres, mais la priorité de la très grande majorité des joueurs va toujours aux Bleus. D'ailleurs, si un jeune choisit une autre sélection, il arrive que la FFF soit prévenue : « Quand un binational est identifié par une sélection maghrébine, à l'OM, nous prenons la peine d'en informer la DTN-FFF, explique Nasser Larguet, directeur du centre de formation marseillais et ancien membre de la Fédération marocaine. Si cette dernière ne donne pas suite à la sélection dudit jeune, alors nous facilitons sa convocation avec la fédération du pays concerné. » Le travail de repérage des jeunes binationaux n'est en tout cas pas près de ralentir, comme le glisse un connaisseur de la fameuse task-force algérienne : « La prochaine étape sera probablement d'approcher les jeunes avant même leur entrée dans les centres de formation, pour être les premiers. »

publié le 4 janvier 2022 à 21h01mis à jour le 4 janvier 2022 à 21h34

Merci frérot tu l’as volé à qui cousins oursins 😬

  • Haha 1
Posté(e)
il y a 20 minutes, Azrou a dit :

Merci frérot tu l’as volé à qui cousins oursins 😬

Profite c'est pas tous les jours Noel, les fassis ont aussi la réputation d'être des pinces :henry:

 

 

 

  • Love 1
Posté(e)
il y a 20 minutes, Nebhill a dit :

Profite c'est pas tous les jours Noel, les fassis ont aussi la réputation d'être des pinces :henry:

 

 

 

Oui je sais ça frérot  😂😂 

Posté(e)
il y a une heure, Nebhill a dit :

 

:expert:

 

France-Maghreb, le match de la détection pour les jeunes binationaux

L'ère du Covid a intensifié la course à la détection des jeunes binationaux basés en France. Les trois Fédérations maghrébines n'hésitent plus à contacter les joueurs et leurs familles de plus en plus tôt.

 
9 octobre 2021, à Clairefontaine, les - 18 ans français  battent 6-0 la sélection algérienne. (E. Garnier/L'Équipe)
 
9 octobre 2021, à Clairefontaine, les - 18 ans français battent 6-0 la sélection algérienne. (E. Garnier/L'Équipe)
Flavien Trésarrieumis à jour le 4 janvier 2022 à 21h34
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La sono lancée depuis la tribune du stade Pibarot vient rompre la quiétude de la campagne yvelinoise. D'abord l'hymne de l'Algérie, puis celui de la France, joués devant une poignée de spectateurs. C'est là, sur l'un des terrains annexes du complexe bucolique de Clairefontaine, baigné par les rayons du soleil, que s'affrontent les moins de 18 ans des deux pays en cette matinée d'octobre (6-0). Pour les sélectionneurs, l'enjeu de cette rencontre amicale se résume à une revue d'effectif. Côté français, on a déjà ses repères : un mois plus tôt, les jeunes Tricolores issus de la génération 2004 venaient de disputer le tournoi international de Limoges. En revanche, en face, Mourad Slatni doit donner de sa voix de stentor : « Mehdi, replace-toi ! Yassine, monte ! »

 
 

Le coach des Fennecs, privé des joueurs résidant en Algérie pour raisons sanitaires, doit composer avec un nouveau groupe. Rennes, Lyon, Marseille, Lens... Quinze des dix-huit Algériens sont licenciés dans des clubs français. Une bonne partie d'entre eux aurait pu se retrouver dans le camp d'en face, puisque beaucoup possèdent aussi la nationalité française. Ces Franco-Algériens n'ont que 17 ans, mais la Fédération algérienne leur faisait les yeux doux depuis plusieurs mois déjà.

Convaincre des Français de changer de nationalité sportive, le phénomène a toujours existé : à la Coupe du monde 2018, on dénombrait pas moins de 52 joueurs nés et formés dans l'Hexagone parmi les différentes équipes nationales présentes en Russie. Un record. Ce qui est plus récent, c'est la stratégie de détecter les joueurs bien plus tôt, dès leur adolescence. En Algérie, en Tunisie et au Maroc, la course aux binationaux est lancée sur le territoire français, principalement à Paris, Marseille et Lyon, les trois grandes métropoles qui regorgent de footballeurs d'avenir.

« Au Maroc, la politique est d'avoir environ 70 % de joueurs locaux et 30 % venus d'Europe »

Ahmed Chouari, ancien scout en France pour le Maroc

 
 
 

L'enjeu n'est pas, dans l'immédiat, d'entrer en concurrence frontale avec la France, perçue aujourd'hui comme la référence sportive absolue, en approchant les plus gros talents. Plutôt de sensibiliser des jeunes à haut potentiel de porter un jour le maillot d'une sélection maghrébine. « En France, il y a trop de "top" joueurs et il faut avoir un niveau très élevé, style Karim Benzema, pour arriver au niveau A, expose Ahmed Chouari, ancien scout en France pour le Maroc. On a plus de chances de participer à une Coupe du monde avec les Lions de l'Atlas qu'avec les Bleus. Maintenant, l'approche est de leur faire découvrir le pays, celui de leurs parents, aux binationaux qui nous intéressent. Leur dire que le Maroc s'intéresse à eux, qu'ils sont toujours considérés comme des Marocains. »

Des jeunes joueurs lors d'une journée de détection à l'institut national du football de Clairefontaine (INF). (A. Gadoffre/L'Équipe)
 
Des jeunes joueurs lors d'une journée de détection à l'institut national du football de Clairefontaine (INF). (A. Gadoffre/L'Équipe)

Pour les trois Fédérations maghrébines, qui n'ont pas donné suite à nos sollicitations, l'enjeu n'est en aucun cas de s'appuyer exclusivement sur le vivier de binationaux. Il est d'abord de développer les académies locales (Hassan-II au Maroc, Paradou en Algérie, Espérance en Tunisie...) et de renforcer les sélections de jeunes avec des produits de la diaspora, susceptibles d'élever le niveau. « Au Maroc, la politique est d'avoir environ 70 % de joueurs locaux et 30 % venus d'Europe », précise Chouari, à l'origine des venues de Romain Saïss ou Imran Louza chez les Lions de l'Atlas.

Mais si le Maroc conserve encore un système « classique » de détection à l'étranger, avec un seul scout officiel basé en France, l'Algérie et la Tunisie ont choisi, courant 2020, d'aller plus loin dans leurs recherches de pépites. La sélection « DZ » a créé la « task-force FAF », une équipe de trois personnes, toutes franco-algériennes, chargées dans un premier temps de monter une base de données avec le maximum de renseignements sur les binationaux d'avenir. Plus de 200 noms y ont été recensés depuis. La Tunisie, elle, a ouvert le poste de directeur sportif en charge des binationaux, occupé par l'ancien international Slim Ben Othman, passé par Angers.

« Grâce aux éducateurs, les Fédés maghrébines ont un maillage énorme, sauf qu'il est complètement officieux et anarchique »

Un recruteur de club

 
 
 

Pour constituer le maillage le plus solide possible sur le territoire français, l'idée, presque révolutionnaire, a été de s'appuyer sur des centaines d'éducateurs, souvent de double culture, présents dans les clubs amateurs. « Beaucoup sont devenus des petites mains des Fédérations maghrébines », explique le recruteur d'un club professionnel français. Il est impossible de les recenser, mais après l'annonce de son lancement, la task-force de la FAF aurait reçu plusieurs dizaines de candidatures spontanées. « Pendant que le travail de la FFF - qui dialogue essentiellement avec les clubs pour juger de l'évolution des joueurs en centres de formation - était au point mort durant le confinement, les éducateurs, souvent proches des familles, avaient facilement accès aux infos qu'ils recherchaient, les faisaient remonter à leur DTN ou commençaient l'opération séduction », poursuit ce recruteur.

De Montfermeil (Seine-Saint-Denis), où le recruteur du Maroc Mehdi Madad entraîne des jeunes, au Red Star, où coachait récemment l'un des membres de la task-force FAF, Foued Kada-Hounet, nombreux sont les relais. Même si rien n'est définitif tant que les joueurs n'ont pas évolué en compétition officielle avec les A, l'Algérie s'est ainsi montrée plus rapide pour convoquer le Lyonnais Yannis Lagha en sélection en février 2021. Et le jeune attaquant (17 ans), appelé huit mois plus tard en équipe de France des moins de 18 ans, avait repoussé cette convocation.

« Grâce aux éducateurs, les Fédés maghrébines ont un maillage énorme, sauf qu'il est complètement officieux et anarchique », avance un autre recruteur de club. « Ça part un peu dans tous les sens, confirme l'agent d'un jeune international algérien. Beaucoup d'éducateurs ne sont pas rémunérés, d'autres sont payés sous forme d'ordre de mission pour aller "scouter" Ça contacte n'importe comment, quelquefois sur les comptes Instagram des gamins. Certaines personnes organisent même des rassemblements sauvages en région parisienne avec des joueurs qui ne sont pas dans des clubs pro. » Le représentant d'un jeune international tunisien abonde : « Ce qui est compliqué, c'est que ça arrive tôt, dès leurs 15 ans-16 ans. Ils ne sont pas sûrs de faire carrière. On leur promet qu'ils finiront en sélection A alors qu'ils n'ont encore rien fait dans le football. On leur met en vitrine la victoire de l'Algérie à la CAN, le succès de Riyad Mahrez ou de Hannibal Mejbri. »

« Quand un binational est identifié par une sélection maghrébine, à l'OM, nous prenons la peine d'en informer la DTN-FFF »

Nasser Larguet, directeur du centre de formation marseillais et ancien membre de la Fédération marocaine

 
 
 

Le nom du néo-international tunisien (18 ans) revient régulièrement. Passé par les équipes de jeunes du Paris FC et de l'AS Monaco, le milieu de Manchester United, transféré contre 10 M€ en 2019, ne compte encore qu'un seul match en pro, mais il jouit d'une forte aura en Tunisie. Consciente de faire une réelle prise en attirant l'ex-international français des moins de 17 ans, la Fédération tunisienne avait organisé, en mai 2021, une conférence de presse en grande pompe dans un luxueux hôtel de Carthage. Un lieu symbolique qui relie le prénom du talentueux joueur à celui du célèbre général qui traversa les Alpes à dos d'éléphant dans l'Antiquité. « C'est un choix important qui va influencer beaucoup de jeunes, avait alors déclaré Mejbri, récemment finaliste de la Coupe arabe au QatarC'est bien d'être une source d'inspiration. »

En France, cette annonce n'a eu qu'un retentissement limité. Elle peut en appeler d'autres, mais la priorité de la très grande majorité des joueurs va toujours aux Bleus. D'ailleurs, si un jeune choisit une autre sélection, il arrive que la FFF soit prévenue : « Quand un binational est identifié par une sélection maghrébine, à l'OM, nous prenons la peine d'en informer la DTN-FFF, explique Nasser Larguet, directeur du centre de formation marseillais et ancien membre de la Fédération marocaine. Si cette dernière ne donne pas suite à la sélection dudit jeune, alors nous facilitons sa convocation avec la fédération du pays concerné. » Le travail de repérage des jeunes binationaux n'est en tout cas pas près de ralentir, comme le glisse un connaisseur de la fameuse task-force algérienne : « La prochaine étape sera probablement d'approcher les jeunes avant même leur entrée dans les centres de formation, pour être les premiers. »

publié le 4 janvier 2022 à 21h01mis à jour le 4 janvier 2022 à 21h34

Merci pour le partage mais je me suis arrêté à "académie Hassan II".

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Posté(e)

Désolé frérot je poste ça ici je n’ai pas trouvé le bon 🤦‍♂️

 

:banc:
 

Le petit coeur de Mohamed Ihattaren se trouve à Utrecht, sa ville natale. Et c'est probablement avec le club phare de la ville que le marocain envisage de rela
safe_image.php?d=AQHY-uMXPDM9lG7Z&w=476&
Posté(e)
Le 13/01/2022 à 21:48, Footy a dit :

El Zalzouli aurait choisi l’Espagne :hein:

C’est juste Enrique qui lui met la pression tout ça à cause de vahid qui convoque un joueur qui avait même pas signer de contrat pro avec le barca pour nous faire passer la pilule de la non convocation de ziyech  ce gamin de 20 ans subit la foudre des supporter marocain et il est considéré comme traître à la nation alors que tout le monde sait qu’il va représenter la sélection marocaine vahid l’a jeté en pâture seulement pour être tranquille lors de sa conférence de presse pour annoncer  la liste pour cette can et visiblement tout le monde est tombé dans le panneau 

Posté(e)
Il y a 5 heures, Rifi7 a dit :

C’est juste Enrique qui lui met la pression tout ça à cause de vahid qui convoque un joueur qui avait même pas signer de contrat pro avec le barca pour nous faire passer la pilule de la non convocation de ziyech  ce gamin de 20 ans subit la foudre des supporter marocain et il est considéré comme traître à la nation alors que tout le monde sait qu’il va représenter la sélection marocaine vahid l’a jeté en pâture seulement pour être tranquille lors de sa conférence de presse pour annoncer  la liste pour cette can et visiblement tout le monde est tombé dans le panneau 

Il a un contrat pro faut pas dire de bêtises. 

La pilule Ziyech ? Ca fait déjà 3 rassemblements qu’il a loupé on s’attendait tous à ce qu’il ne soit pas là. 

Faut arrêter de défendre les joueurs comme si c’était des gamins.

Posté(e)
il y a 11 minutes, Pastore a dit :

Il a un contrat pro faut pas dire de bêtises. 

La pilule Ziyech ? Ca fait déjà 3 rassemblements qu’il a loupé on s’attendait tous à ce qu’il ne soit pas là. 

Faut arrêter de défendre les joueurs comme si c’était des gamins.

Quand le barca font signer des jeunes joueur pour son équipe b c’est très rare qu’il leur donne le statut pro directement et ziyech tout le monde espérer un retour à cette can même les déclarations  de Faouzi lekjaa aller dans ce sens «  tout sera réglé au meilleur moment » dans la liste quand certains on pas vu son nom c’était la douche froide 

Posté(e)
il y a 8 minutes, Rifi7 a dit :

Quand le barca font signer des jeunes joueur pour son équipe b c’est très rare qu’il leur donne le statut pro directement et ziyech tout le monde espérer un retour à cette can même les déclarations  de Faouzi lekjaa aller dans ce sens «  tout sera réglé au meilleur moment » dans la liste quand certains on pas vu son nom c’était la douche froide 

Bah si juridiquement parlant il a signé un contrat pro. Le Barca l’a recruté pour 2M alors qu’ils sont dans la m*rde financièrement parlant. 

Lekjaa a pas dit qu’il serait là pour la CAN car il savait que Vahid n’allait pas le convoquer. 

Posté(e)
il y a 3 minutes, Pastore a dit :

Bah si juridiquement parlant il a signé un contrat pro. Le Barca l’a recruté pour 2M alors qu’ils sont dans la m*rde financièrement parlant. 

Lekjaa a pas dit qu’il serait là pour la CAN car il savait que Vahid n’allait pas le convoquer. 

Ah bah tu m’apprend quelque chose j’avais vu qu’il était en contrat stagiaire  après je suis persuader qu’il va jouer pour nous et que l’Espagne lui mettent sur le dos une pression inutile depuis sa naturalisation 

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