Geno

Un condensé de ce qu'il se disait sur le sujet depuis un peu plus d'un an. Bon, j'avoue être un peu "pédant" mais le fond y est.

La Botola est en total état de décrépitude grâce au concours principal de la FRMF qui ne manque pas une occasion de la saboter. Les quelques talents locaux qui y figurent sont surtout des talents en germe (à l'exception de Hrimat). Personnellement, je n'exigerai pas de sa part qu'il s'y intéresse : que la fédération assume pleinement son schisme avec la Botola. Par contre, qu'il arrête d'avancer des arguments spécieux pour justifier la non convocation d'un tel ou un tel du genre "il faut marquer 30 buts en Botola" ou encore "l'AS FAR ne s'est pas qualifiée pour les phases de poule". C'est digne d'un sélectionneur "hors sol". Il se dédit tout simplement… Rappelez-vous lorsque sur RMC, il a affirmé tout de go "Moi, je prends pas les joueurs qui hésitent." Ça ne manque pas de toupet de la part d'un sélectionneur dont la fédération - avec la FAF algérienne - est celle qui s'est le plus employée à marchander le concept d'EN.

Il n'a plus les mêmes marges de manœuvre qu'au début de sa prise de fonction où il avait toute latitude quant aux choix des joueurs (puisque nommé à la hâte…). Je pense que cette tournée n'a pas une fonction uniquement "utilitaire" (du point de vue de Regragui et de son employeur) mais qu'elle a vocation à passer de la pommade aux supporters friands de "crackitos", histoire de leur faire passer la pilule de l'élimination.

J'aurais préféré le drapeau de l'Égypte.

Une nouvelle faveur arbitrale pour ce club usurpateur :

Elle est sacrifiée depuis belle lurette.

Merci à @Bundesmaroc d'évoquer le fait que la retransmission du match AS FAR/Raja - le CHOC de ce championnat - a été assurée non pas par Arryadia mais par Al Maghribia. Et savez-vous quel programme a-t-on diffusé à la place sur Arryadia ? Une compétition de TIR AUX PIGEONS. C'est dire la considération que portent les gouvernants de ce pays pour le football(local) et le sport en général.

Hommage à ce grand attaquant victime du dévoiement de l'EN de son pays.

Pour entériner son choix pour le Maroc. La FRMF avait fait de même avec Mazraoui lors du mondial 2018.

@Robben Pas mal du tout, Zouhzouh.

Reporte-toi à ma réponse à ton endroit sur ce sujet (sur le topic "Phase finale"), je ne veux pas être redondant. Et non, pour la ÉNIÈME fois, @maroccino et moi n'avons à "proposer des noms, des alternatives, des solutions" : ceci n'est pas de notre ressort. Il n'y a pas plus CASTRATEUR pour un débat que cet argument spécieux. Personnellement, la réussite de l'EN de la FRMF m'importe peu. En tout cas pas dans ces conditions-là.

Nous n'avons pas à choisir entre le sida, le cancer de l'estomac et l'adénocarcinome. Le Maroc vaut mieux que cela.

Je ne conteste absolument pas le fait qu'il ne vaut pas 5 millions de dirhams.

Le Maroc a fait le choix assumé de sacrifier son football et son sport de manière générale : il y a un faisceau d'indices qui tend à le démontrer. Laisser une telle engeance diriger nos clubs historiques est déjà "criminel" en soi. Quid du complexe Oasis ? Je vois que l'équipe première ne s'entraine plus là-bas.

Lui, c'était le projet d'un super joueur. Il avait éclaboussé de tout son talent le tournoi Al Kass en 2019 mais il a fallu qu'un semssar d'agent fasse la nique à Ziyat au profit d'un club émirati. Par la suite, on a découvert l'existence d'une filière d'agents (tous accrédités à la FRMF) chargée de mettre le grappin sur certains jeunes talents marocains et de les faire signer au profit de clubs émiratis. Le projet final était même d'en faire des futurs internationaux pour les plus talentueux d'entre eux… Pour la petite histoire, le vice-président de la FRMF, El Hajoui, n'est monté au créneau - en retirant aux agents concernés leur agrément - que lorsqu'il s'est aperçu que ce détournement de joueurs impliquait des éléments de son club, le FUS.

@Pastore Disons que cette rencontre entre dans le cadre de ses activités purement formelles de ministre des Finances (il va sûrement négocier les modalités d'un prêt). C'est surtout le culte de la personnalité autour de sa personne et la censure qu'il a déployé qui me font penser qu'on a des plans pour lui.

Ma conviction est qu'il a été pris de cours : il ne s'attendait pas à une telle déroute et à une telle remise en cause du statut de Regragui.

On va déjà commencer par employer un autre ton ("tu es très très borné") : ce n'est pas la première fois que tu te permets ce genre d'outrances avec moi. Mon propos - que tu as mal recopié au passage - n'implique pas que j'impute systématiquement tous les échecs à FL, ni que je l'exonère de toute responsabilité quant à tous les succès (largement surfaits, à l'exception du mondial 2022) : la nuance est de taille. Pour illustrer mon point de vue, à aucun moment je ne l'ai accablé lors de la dernière élimination à la CAN ,de même que je lui ai concédé volontiers le développement du football féminin. Pour autant, rien ne m'empêche de contextualiser les résultats, surtout au regard des moyens énormes dont il dispose, du soutien institutionnel (inédit dans l'histoire du football marocain) dont il bénéficie, du vivier en présence, de la dépendance vis-à-vis de la formation européenne et de l'implication d'autres acteurs en amont (que ce soit pour le Futsal et le football féminin). Et au risque de paraitre "borné", je ne vais pas intellectualiser la gestion de FL au point de le louer parce qu'il finance des stages à Hicham Dguig ou parce qu'il a nommé Renard ou Regragui (dont la nomination s'imposait) à 3 mois d'une CDM... Et franchement, quel est l'enjeu dans le fait de connaitre le degré d'implication de Lekjaa (minime selon moi), par exemple, dans la qualification pour le mondial 2018 ? C'est là que le bât blesse avec certains Marocains (y compris dans ce forum) qui se livrent à une analyse purement comptable et "froide" de son bilan au lieu d'évoquer les énormes opportunités qu'il a fait perdre au football national/local par sa gestion clientéliste et sa complicité "criminelle" vis-à-vis des dirigeants de clubs alors qu'ils disposent des leviers pour entamer la professionnalisation de la Botola.

Bienvenue au club : j'ai eu droit aux mêmes genres d'injonctions.

Certainement pas. Je le critique à la mesure de l'influence et du pouvoir qui sont les siens tout en prenant la peine de contextualiser tel succès ou tel échec.

Je souscris à l'idée d'un débat (malgré ma critique acerbe mais rationnel de FL) mais j'ai vraiment du mal avec les contradictions évidentes des défenseurs de son bilan. D'un côté, on lui impute la moindre parcelle de succès et de l'autre, on l'exonère de toute responsabilité quant aux échecs.

En 5 ans, j'ai eu droit à tous les sophismes pour défendre le funeste berkani mais on m'avait encore jamais fait le coup de la "rationalisation budgétaire de Lekjaa" ! Avoir un "raisonnement de comptoir de bar", c'est comparer l'environnement concurrentiel du football européen dans lequel évolue le PSG et celui de la FRMF.

Toujours avoir en mémoire cette photo :

Ce "monsieur" bénéficie de moyens inédits dans l'histoire du football marocain et même africain avec + de 8 milliards de dirhams de budget cumulé en 10 ans de fonction et un budget annuel (en moyenne de 850 MD depuis 2018) supérieur à celui des fédérations algérienne, tunisienne, égyptienne, sudafricaine et nigériane réunis… Et dois-je rappeler que "monsieur" est ministre des Finances, avec ce que cela suppose comme facilité à débloquer des lignes de crédit ? Bien évidemment, vous omettez (à dessein) de mentionner cet afflux de moyens colossaux lorsqu'il s'agit d'évaluer son bilan; à croire que les staffs pléthoriques, la DTN, les stages et les matchs amicaux sont financés en cageots de clémentines et de mandarines… Par conséquent, n'attends surtout pas de moi de louer la politique du chéquier de l'édenté. On va rappeler une évidence : les performances sportives sont avant tout imputables aux… sportifs, de surcroit dans le cadre d'une fédération où la politique en matière de formation est quasiment absente; Les EN constituent un "cache-misère": elles ne sont pas le "baromètre" du vrai football national; La politique au niveau des EN de jeunes relève de la pure improvisation, voire même du jeu de la chaise musicale. Il aura fallu attendre 9 ans et une dizaine de techniciens débarqués pour qu' on se raccroche finalement à une CM U17 où jamais une EN du Maroc n'aura eu un tableau aussi commode durant une phase finale (Panama & Indonésie en poule et Iran en 1/8ème) et à une parodie d'EN olympique "hors sol", inspiré d'Al Marssad Pro; La seule qualification au mondial notable est celle de 2018 (coïncidant avec une génération de joueurs arrivée à maturité et une CIV en pleine déchéance), celle du dernier mondial est une véritable pantalonnade : organisée à domicile (même si on rend service à la Guinée en refusant les 3 points du forfait) et ponctuée par une confrontation contre la sélection la plus faible du tour suivant (la RDC); "Monsieur" a failli saboter la CM à cause de ses atermoiements dans la gestion du cas Halilodzic en mentant au passage sur les clauses du contrat du bosnien. Résultat ? 3 ans de perdu et un nouveau sélectionneur, Regragui (choix qui s'imposait après la déconfiture d'Ammouta lors de la Coupe Arabe), nommé 3 mois avant le mondial; Le développement du Futsal doit tout à Hicham Dguig qui l'a initié sous la présidence de… Fassi Fihri (la première participation au mondial date de 2012); Le football féminin demeure l'un des rares actifs à mettre sur le compte de sa présidence mais encore une fois, il y a lieu de relativiser : 1) c'est un football peu concurrentiel au niveau africain, 2) la FRMF a surtout profité du travail réalisé par l'ASFAR surtout concernant l'EN A. Sauf tout mon respect au Roi, avoir sa confiance n'est pas un gage de crédibilité.