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maroccino

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Tout ce qui a été posté par maroccino

  1. maroccino

    CAN 2021

    Ce n'est pas comparable avec une déclaration d'un ancien joueur et légende africaine. Que les membres ou x ou y souhaitent d'intégrer l'UEFA est une chose, mais qu'une personalité comme lui verse dans le racisme est une autre. Il faut savoir faire la part des choses. Sa déclaration est quand même halucinante.
  2. Mais oui, j'avais pas l'info. T'as rien compris toi
  3. Les hyènes sont partout.... biwazaaaaaaaaaaaa3 idilo sans fierté
  4. Je voulais pas te le dire, mais fallait pas la sortir. Bref, ce genre d'infos sont recherchées partout pendant cette période. S'il a une fierté, il citera la source.
  5. félicitations
  6. C'est la réaction que doit avoir un capitain. Ca nous change de Benatia et vivement que Banoune rentre dans le groupe. Il a plus de c**illes que la plupart des joueurs marocains.
  7. wa l mar9a ma3reft ki sabra m3a hadou f had l forum
  8. @essam @fanatiquement @Desperado @Azrou En ce moment...
  9. J'ai déjà l'info
  10. Ah la la..ton cas est grave
  11. Ah la la la
  12. https://www.facebook.com/watch?v=350385656517944
  13. D'un autre coté, le journaliste lui parle avec la langue officielle du pays.
  14. C'est vraiment le cas. Pour moi aussi c'était le mauvais choix. Il aurait du chercher un club un peu avec une identité similaire à celle de l'Ajax.A. On remarque certes un certain developpement dans ce jeu et il est plus en confiance qu'à ses débuts avec Tuchel, mais sa prestation reste insuffisante à mes yeux.
  15. Bonne nouvelle! @Ouarzazati
  16. maroccino

    CAN 2021

    Même si tu te piassais dessus, ca va changer quoi? On est juste des supporters les zamizes. Même pas présent au stade.
  17. Mais quelle passe...mais quelle passe
  18. Merci Capello
  19. CAN 2015: Les Lions victimes d’«Ebola»… Alors que tout le monde s’attendait à une belle compétition continentale sur le sol marocain à l’occasion de la CAN 2015 avec l’espoir d’embrasser le titre, après l’édition 1988 loupée à Casablanca, la Confédération africaine avait vu autrement. La CAF a préféré retirer l’organisation de cette CAN au Maroc qu’elle lui a offerte dans un premier temps et avec l’appui de la majorité absolue des membres de son comité exécutif. La faute n’incombait guère à la capacité incontestable du Maroc pour organiser une telle compétition. Mais le désistement revenait à l’épidémie d’Ebola, une maladie mortelle qui menaçait certains pays africains devant prendre part au rendez-vous du pays des Lions de l’Atlas. Face à ce péril inattendu, le Maroc avait demandé le report de la CAN pendant quelques mois. Prévue initialement au début de 2015, entre janvier et février, le Maroc avait seulement proposé une date en juin de la même année jusqu’à ce risque sanitaire soit anéanti. Mais les décideurs du football africain n’en voulaient rien savoir ni entendre. Ce qui avait mis le Maroc et la CAF au bord d’une crise provoquée au détriment d’un pays ayant pourtant les moyens et les capacités d’abriter les grandes compétitions internationales dont la CAN voire le Mondial, ce qui faisait et continue de faire défaut à la majorité des pays africains. L’intérêt du Maroc et des Marocains restait donc au dessus de toute considération face au risque de prorogation de ce virus d’Ebola qui constituait un cas de force majeure. Ce que le Maroc avait pris comme argument juridique et sur lequel il s’était basé pour défendre crânement sa cause devant les instances concernées notamment le Tribunal Arbitral du Sport. Mais en vain. Ce dont avait profité la CAF du temps de l’ancien président, Issa Hayatou, qui bénéficiait à l’époque de l’appui et du soutien de la FIFA et son président, Sepp Blatter, renvoyé à vie pour causse de corruption. La CAF qui a excellé dans son rejet catégorique de la demande de reporter cette CAN, avait considéré que le Maroc refuse d’organiser la compétition. Et de ce fait, l’instance africaine allait prendre la décision arbitrale de lui retirer la compétition tout en l’a confiant à la Guinée Equatoriale. Par la suite, la CAF allait foncer le trou jusqu’au fond en disqualifiant les Lions de l’Atlas qui n’avaient pas participé aux éliminatoires. Cela même si cette décision n’avait pas été tellement commentée par la majorité des Marocains soucieux seulement de sauvegarder leur pays loin de tout risque des milliers de malades touchés par Ebola mais aussi d’autres dangers, cette fois, terroristes en particulier les menaces de Daesh contre le Maroc. Les Lions ont payé cash Les Lions de l’Atlas qui avaient été qualifiés d’office ont donc payé cash l’intérêt de leur pays et l’entêtement de la CAF qui allait rapidement les exclure de la compétition Le coup était donc dur pour nos Lions qui voulaient marquer cette CAN, même loin de leur sol, dans l’espoir de passer l’éponge sur les résultats décevants des dernières éditions. Le Maroc était donc un des grands absent de cette CAN en compagnie de certains gros calibres du Continent dont le Nigeria… D’autres y ont été là dont la Côte d’Ivoire qui allait profiter de l’occasion pour remporter le sacre finale. Les Eléphants Ivoiriens dirigés par le sélectionneur français, Hervé Renard, se sont imposés au détriment du Ghana grâce aux tirs au but (9-8 après le 0-0 des prolongations). Voilà la fin d’un film dont le metteur en scène n’était autre que la CAF de Hayatou et les acteurs restaient les joueurs des Lions de l’Atlas qui ont été arbitrairement privés d’un droit tout à fait légal. Et non seulement l’exclusion de cette CAN 2015 pour les Lions qui allaient subir une sentence aussi sévère par la CAF qui les a disqualifiait pour deux autres éditions suivantes… Chose annulée en faveur du Maroc qui a fait appel et qui eu gain de cause pour que ses Lions retrouvent la CAN d’après en 2017. Mais déjà les Lions avaient déjà payé cash. Car plusieurs joueurs allaient s’éclipser en compagnie du sélectionneur national, Badou Zaki, qui était à la tête des Lions devant négocier cette CAN à domicile dont les portiers venant d’Europe Fagrouch et Amsif en compagnie de ceux de la Botola, Aaskri et Zniti. Pour les joueurs, ils étaient dans leur majorité des professionnels d’Europe à l’image de Marouane Da Costa, Achraf Lazaar et Jamal Ait Ben Idir, appelés pour la première fois, pour accompagner les Mehdi Benatia, Zouheir Feddal, Abdelhamid Kaoutari, Zakaria Bergdych, Issam El Adoua, Mounir Obbadi, Noureddine Amrabat, Mehdi Carcela, Mbarek Boussoufa, Omar El Kaddouri, Younes Belhanda, Youssef El Arabi, Marouane Chamakh, Atef Chahchouh, Abderazzak Hamdallah qui venait de passer en Chine après une première expérience en Norvège ainsi que Abdelaziz Barrada qui évoluait aux Emirats. Cela sans oublier les joueurs locaux du championnat national à l’image des Mohamed Oulhaj et Aberhoun, Abderrahim Acchakir, Ayoub El Khaliqi, Zakaria El Hachimi, Mohamed Berrabeh et Issam Erraki. Le Maroc a raté une belle occasion de s’imposer chez lui Avec cette belle ossature composée des meilleurs joueurs en Europe mais aussi à l’échelon national, le Maroc avait raté une belle occasion de renouer avec le titre chez lui, après le premier et seul trophée remporté lors de la CAN 1976 en Ethiopie. Depuis lors, rien n’a été réalisé mais si d’une génération à l’autre, le Maroc avait plus de chance pour s’imposer chez lui notamment avec une équipe qui avait eu son temps de se préparer pour la CAN 2015. C’était un objectif primordial des Lions qui avaient effectué plusieurs stages de concentrations, ici et ailleurs, renforcés par des matches amicaux au Portugal, en Russie… Cela pour rythmer un petit peu l’histoire de la participation marocaine en CAN qui oscillait entre éditions couronnées de succès notamment la place de finaliste en 2004, la 3e place du podium en 1980, les 4e places successives en 1986-1988, et d’autres entachées de déception avec plusieurs fois des sorties prématurées. Voilà en bref certaines éditions réussies par le Maroc qui a, en contrepartie, battu le record de pas moins de 7 éliminations au premier tour depuis la première participation en phases finales de la CAN en 1972 en passant par les années de 1978, 1992, 2000, 2002, 2006, 2008, 2012, 2013. Et après avoir été privé de participer à l’édition suivante en 2015, le Maroc allait finalement chasser le signe indien en CAN 2017, mais seulement avec une place de quart finaliste qui restait la seconde dans son histoire après celle de 1998, année pendant laquelle les Lions de l’Atlas étaient également engagés en Coupe du Monde en France. Même chose pour la récente CAN 2017 où le Maroc avait retrouvé le Mondial 2018 en Russie après une absence de 20 ans. Aujourd’hui, le Maroc continue de réserver sa place à la compétition africaine avec la qualification pour la CAN 2019 qu’on espère la meilleure en attendant celle de 2021 avec une pensée également pour le Mondial 2022 au Qatar que les Lions de l’Atlas ne devraient absolument pas manquer… Rachid Lebchir
  20. CAN 2012 au Gabon: les Lions reviennent, mais seulement pour un tour Les Lions de l’Atlas ont retrouvé la phase finale de la CAN 2012 après avoir joué seulement le tour préliminaire de l’édition 2010 combinée et menant au Mondial de cette année. Le Maroc, qui avait terminé bon dernier dans son groupe, allait se ressaisir pour assurer sa 14e participation lors de la CAN 2012 conjointement organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale. C’était la deuxième fois qu’une phase finale de la CAN était organisée par deux pays, après le Ghana avec le Nigeria en 2000. Pour retrouver la CAN 2012, l’équipe nationale, une des 44 sélections en lice, était placée dans un groupe qu’elle a dominé avec 3 victoires, respectivement contre l’Algérie (4-0 en aller à Marrakech), la Tanzanie doublement battue (3-1 en aller et 1-0 au retour). Le Maroc a concédé également deux nuls, respectivement contre la République Centrafricaine (0-0 en aller et au retour) ainsi qu’une défaite en Algérie (1-0). Ce qui lui avait assuré une qualification un petit peu à l’aise en terminant premier de son groupe avec 11 points, devançant la R. Centrafricaine et l’Algérie (ex-aequo avec 8 pts chacune) alors que la Tanzanie fermait la marche (5 pts). Dans l’espoir de réaliser de bons résultats, l’équipe nationale prise en charge par un nouvel entraineur, le Belge Eric Gerets, préparait sa CAN avec un stage de concentration en Espagne. Gerets qui était dans sa première expérience à la tête d’une sélection nationale et même dans une compétition africaine, avait fait le choix d’une équipe suisse, Grasshopper Zurich, pour tester ses joueurs. Les Lions avaient terminé cette rencontre amicale sur une victoire de 3 buts à 1, grâce à un triplé de Youssouf Hadji. Mais ledit succès n’a pas reflété l’image réelle des Lions qui allaient rater complètement le coche lors des choses sérieuses en phase finale de la CAN. Placés dans un groupe plus moins facile, nos Lions n’avaient pas pu émerger du lot. En commençant par une défaite face à la Tunisie (2-1, but de Hocine Kharja), l’équipe nationale allait subir le même sort devant le Gabon (3-2, encore une fois Kharja auteur d’un doublé) avant de sauver l’honneur en s’imposant au détriment du Niger sur un petit score de (1-0). Mais le but victorieux, cette fois de Younes Belhanda, était tellement insuffisant pour qualifier les Lions qui ont terminé en 3e place avec 3 points derrière la Tunisie (6 pts) qui a accompagné au second tour le Gabon, leader du groupe (9 pts). Au classement général, le Maroc avait terminé en 12e place devant quatre pays qui n’étaient pas moins chanceux : le Sénégal, Burkina Faso, Niger et Botswana alors que les 3 autres pays se contentant du premier tour étaient la Guinée (9e) qui avait dévancé la Libye et l’Angola. Aux quarts de finale, le Gabon a rendu le tablier après sa défaite face au Mali suite aux tirs au but (5-4, 1-1 au temps réglementaire et des prolongations). La Tunisie a subi le même sort en s’inclinant face au Ghana (2-1 après les prolongations). Par contre, la Côte d’Ivoire et la Zambie ont assuré la qualification, respectivement face à la Guinée Equatoriale et le Soudan battus sur le même score de (3-0). En demi-finale, la Zambie et la Côte d’Ivoire ont battu respectivement le Ghana et le Mali sur le même score de (1-0). Le match de classement est revenu au Mali qui a dominé le Ghana (2-0) pour compléter le podium. Le sacre final est revenu à la Zambie au détriment de la Côte d’Ivoire grâce aux tirs au but (8-7 après le 0-0 du temps réglementaire et des prolongations). A signaler enfin que la Zambie avait remporté le titre en compagnie du sélectionneur français, Hervé Renard, qui venait à cette occasion de décrocher son premier sacre africain avant de récidiver avec la Côte d’Ivoire championne de la CAN 2015… pour retrouver, par la suite, le Maroc avec lequel il avait atteint les quarts de finale brisant ainsi l’handicap des Lions de jouer seulement le premier tour. Hervé Renard qui continue toujours à la tête des Lions de l’Atlas rêve d’un 3e sacre en CAN 2019, l’été prochain en Egypte. Mais avant d‘aborder le rendez-vous des Pharaons, continuons avec le parcours des Lions qui sont parvenus à la 15e participation en CAN 2013 en Afrique du Sud où le Maroc allait connaitre le même sort, en jouant seulement le premier tour et en faisant ses valises, encore une fois… Rachid Lebchir
  21. CAN 2010: non qualifié La CAN 2010 organisée en Angola reste la plus mauvaise affaire pour le Maroc. Les Lions de l’Atlas, totalement bouleversés, ont non seulement loupé la qualification en phase finale, mais ils ont fini bons derniers de leur groupe au 3e tour des éliminatoires qui ont été combinées pour le CAN et pour le Mondial qui coïncidait, cette année, avec la compétition africaine.
  22. CAN 2008 au Ghana: Les Lions de nouveau malmenés Rien de spécial n’a été réalisé pour les Lions de l’Atlas de nouveaux malmenés en CAN 2008 organisée au Ghana. Les dirigeants du football marocains qui voulaient soigner l’image de son équipe nationale, ont gardé l’ancien sélectionneur Mhamed Fakhir qui figurait à la tête de l’équipe nationale depuis l’élimination prématurée en CAN 2006 mais qui allait aborder la prochaine édition avec un autre groupe plus confiant. Ce qui a donné une qualification des plus faciles à la phase finale de la CAN ghanéenne. Sur les 12 poules de qualifications, le Maroc était placé dans le dernier et 12e groupe qu’il a dominé de la tête et des épaules. En réussissant 3 victoires respectivement contre le Malawi (2-0 en aller et 0-1 au retour), le Zimbabwe (2-0 au retour et 1-1 en aller), les Lions avaient terminé en tête avec 12 points se qualifiant seul au détriment du Zimbabwe (4 Pts) et du Malawi (3 pts). Les autres groupes ont donné la qualification de la Côte d’Ivoire, Egypte, Nigeria, Soudan, Cameroun, Angola, Sénégal, Guinée, Mali, Namibie, Zambie en plus 3 autres pays Tunisie, Afrique du sud et Bénin grâce à leur meilleure deuxième place dans leurs groupes respectifs. Si donc les éliminatoires ont bien tourné pour le Maroc, les phases finales ne l’étaient pas ainsi. La cause revenait peut-être au changement d’entraineur qui avait eu, parait-il, un mauvais effet de l’instabilité technique de l’équipe. Car M’hammed Fakhir qui était à la tête de l’équipe nationale depuis l’élimination également au premier tour de la CAN 2006 et qui avait rempilé durant un an et demi jusqu’à en juillet 2007 avait été tout simplement remercié après la qualification à la compétition africaine suivante. Henri Michel sollicité pour le remplacer n’avait donc pas assez de temps pour réussir dans sa seconde expérience. Pourtant les Lions de l’Atlas allaient réussir le premier match avec une victoire d’un score large de (5-1) face à la Nambie avant de lâcher par la suite en s’inclinant respectivement face à la Guinée (2-3) et le Ghana (2-0). Ce qui a précipité l’élimination du Maroc classé 3e avec 3 points dans le groupe A dominé par le Ghana (9 pts) devant la Guinée (4 pts). Les autres groupes ont donné la qualification de la Côte d’Ivoire et le Nigeria (GB), l’Egypte et le Cameroun (GC), la Tunisie et l’Angola (GD). Aux quarts de finale, le Ghana a enchainé en s’imposant au détriment du Nigeria alors que la Côte d’Ivoire a dominé la Guinée sur le score large de (5-0). Pour les sélections arabes présentes à ce Cap, l’Egypte a battu l’Angola (2-1) et la Tunisie a subi la loi du Cameroun vainqueur par (3-2). En demi-finales, le Ghana a été surpris par le Cameroun (0-1) et l’Egypte a dominé la Côte d’Ivoire (4-1). Le Ghana a terminé sa CAN sur le podium après sa victoire sur la Côte d’Ivoire au match de classement (4-2). En finale, l’Egypte (tenante du titre) a confirmé face au Cameroun en remportant son second titre successif sur une victoire serrée mais méritée (1-0). Pour les meilleurs buteurs, le Camerounais Samuel Eto’o a remporté le trophée avec 5 buts, devant les Egyptiens Hosni Abd Rabo, Amr Zaki et Mohamed Aboutreika (4 buts chacun). Pour l’équipe type la CAN, elle été dominée par l’Egypte avec 5 éléments, le gardien Essam El-Hadary en compagnie de Wael Gomaa, Hosni Abd Rabo, Mohamed Aboutreika et Amr Zaki. Le Cameroun avec 3 joueurs, Geremi Njitap, Alexandre Song et Samuel Eto’o. Le Ghana avec 2 joueurs, Michael Essien et Sulley Muntari. La Côte d’Ivoire et l’Angola avec un seul joueur chacun (Yaya Touré et Manucho). Voilà en gros pour cette CAN ratée encore fois par le Maroc qui n’avait que 2 joueurs sur le banc de touche de l’équipe type (Soufiane Alloudi et Marouane Chamakh). Les autres ont seulement fait ce qu’ils ont pu faire à l’image du gardien Khalid Fouhami mais aussi Abdeslem Ouaddou, Amin Erbate, Talal El Karkouri, Youssef Safri, Houcine Kharja, Youssef Hadji, Youssef Moukhtari, Hicham Aboucherouane, Marouane Chamakh, Bouchaib Lambarki… Tous ces Lions ne pouvaient rien faire face à de gros calibres dont ceux du Ghana qui l’ont battus au premier tour et qui vont, eux aussi, rater leur CAN en se contentant de la 3e place du podium. C’est ce qui avait été résumé, d’ailleurs, par le coach Henri Michel au lendemain de cette nouvelle élimination précoce des Lions… Rachid Lebchir
  23. CAN 2006 en Egypte: La presse marocaine estime à l'unisson, lundi, qu'avec deux nuls blancs, une défaite et une stérilité hors pair (aucun but inscrit durant les trois matchs), le Onze national a signé sa plus médiocre participation en Coupe d'Afrique des Nations. Sous le titre "Mascarade", le bihebdomadaire sportif "Al Mountakhab" relève que l'équipe nationale a conclu "d'une manière catastrophique" son parcours de la CAN-2006 en concédant le nul devant l'outsider du groupe A, la Libye, pour sortir en fin de compte par la petite porte. Le fait que les Lions de l'Atlas quittent la compétition sans victoire, ni but, ni âme suscite plusieurs interrogations sur la cause du déclin de cette équipe construite par Baddou Zaki, indique "Al Mountakhab", ajoutant que tout le monde est d'accord pour pointer du doigt la Fédération royale marocaine de football (FRMF) comme premier responsable. Même constat pour "Assabah" qui estime que malgré les reproches qu'on peut faire à l'entraîneur national M'hamed Fakhir pour sa gestion de la compétition, la Fédération supporte une grande part de responsabilité. Sous le titre "Elimination précoce et participation terne", le journal "Assahra Al Maghribia " souligne que cette élimination constitue un coup dur pour le football marocain, relevant que malgré la présence d'excellents joueurs dans sa ligne d'attaque, l'équipe marocaine n'a pu inscrire aucun but. Malgré leur piètre prestation, les joueurs ne sont pas responsables de cet échec, contrairement aux responsables de la Fédération à qui les observateurs reprochent, notamment, le contrat "à contenu et objectifs non-clairs" avec le Français Philippe Troussier. " Bilan catastrophique qui requiert des explications de la part des responsables du football national", renchérit "Al Haraka", qui estime que devant la situation difficile que connaît le ballon rond au Maroc, dont l'ampleur a été reflétée par la prestation du Onze national à la CAN-2006, il serait temps de conjuguer les efforts de tous et demander des comptes aux responsables de cet échec. Pour "Bayan Al Yaoum", la responsabilité est partagée par l'entraîneur, les joueurs et le staff technique, ainsi que par les administratifs accompagnant la délégation marocaine qui ont "laissé commettre des abus inacceptables". Mais la grande part de cette responsabilité incombe à la Fédération qui est chargée de désigner le sélectionneur national et les membres de la délégation. " Al Ahdat Al Maghribia " note que ce bilan qui est "en deçà des espérances" est le résultat de plusieurs dysfonctionnements techniques et de gestion, estimant que le football national a "besoin d'une résolution politique", non pas pour remettre les choses à l'ordre, mais pour entamer une nouvelle ère sur la base du respect des règlements de la FIFA. "Al Alam", qui impute également la responsabilité à la FRMF et "innocente" les joueurs et le staff technique, estime que cette élimination est le résultat logique du climat au sein de l'équipe nationale juste avant le coup d'envoi de cette CAN-2006. Un climat, souligne de son côté " Rissalat Al Ouma ", dû au mauvais choix de la Fédération dans la désignation des entraîneurs, ce qui a saboté la préparation de la sélection nationale lors de cette compétition. Sous le titre "ça ne tourne pas rond", le journal Aujourd'hui le Maroc estime que l'élimination du Onze national après "une prestation très médiocre" complique les affaires de la Fédération et "signe normalement sa faillite", ajoutant qu'"il est grand temps qu'un grand vent de changement souffle un peu sur les rouages érodés des structures du ballon rond marocain". L'objectif étant l'émergence d'une nouvelle fédération avec de nouveaux cadres compétents capables de performances, recrutés sur la base d'un cahier des charges précis ". Revenant sur la prestation des Lions de l'Atlas, la publication indique que "ne pas marquer des buts à l'issue de trois matches, avoir du mal à battre la Libye dans une rencontre de la dernière chance est franchement nul". Quant au jeu "incertain" de la sélection nationale, "il n'a réussi à montrer qu'une seule chose : il n'y avait pas d'équipe", conclut le journal. Pour Le Matin du Sahara et du Maghreb, la CAN-2006 est "à oublier, vite ! ". "Le Onze national a fait, sur la terre des Pharaons, sa plus piètre exhibition depuis fort longtemps. Il a laissé un goût amer en travers de la gorge, non seulement de tous les Marocains, mais également chez le nombreux public égyptien fan du football marocain. " Sur le terrain, les joueurs marocains n'ont jamais donné l'impression qu'ils sont venus défendre leur statut de vice-champion d'Afrique ( ) il y eut, certes, ce début quelque peu encourageant contre la Côte d'Ivoire sous forme d'un feu de paille. Puis cette partie héroïque contre le pays organisateur... mais, ce fut toujours tiré par les cheveux", indique le journal, relevant qu'" après chaque rencontre, il y avait ce goût d'inachevé. Nous sommes toujours restés sur notre faim". " Qu'avez vous fait de notre équipe nationale? ", s'interroge "Al Bayane" à la Une, constatant que "c'est une équipe nationale méconnaissable qui vient d'être éliminée dès le premier tour". "La fédération royale marocaine de football a, sciemment, saboté tout le travail qui avait été effectué durant trois ans par l'ex-entraîneur national Badou Zaki en prenant, à la légère, la lourde décision de le renvoyer à moins de trois mois de la CAN. La suite, tout le monde la connaît, avec un scandale (avec un grand S) appelé Troussier qui dénote, pour le moins, une irresponsabilité totale de la part des instances fédérales et qui a culminé avec l'épisode ridicule de la démission en plein conférence de presse", relève la publication.
  24. CAN 2004 en Tunisie: Les Lions en finale, meilleure performance après le sacre de 1976 28 ans après le premier et seul sacre remporté en 1976 en Ethiopie, l’équipe du Maroc allait réussir sa 11e participation en CAN 2004 en Tunisie. Les Lions de l’Atlas étaient à un doigt de gagner le titre en arrivant en finale avant de s’incliner devant les Aigles de Carthage, heureux de mettre la main sur leur trophée, avec un score serré de (2-1). Les buts de la Tunisie ont été réalisés par Santos, d’origine brésilienne et Jaziri au début des première et seconde périodes. Entre temps, Mokhtari avait inscrit le but du Maroc à l’approche de la fin de la 1ère mi-temps achevée sur un score de parité. C’est donc une CAN qui restera gravée dans l’histoire de l’équipe du Maroc qui méritait mieux, même si avant de mettre les pieds sur le sol tunisien, nombreux étaient ceux qui ne pronostiquaient absolument pas cet exploit des Lions. On ne s’attendait pratiquement pas à un tel parcours des plus honorables pour les Lions de l’Atlas qui, auparavant, peinaient, pour reconstituer une formation de type capable d’honorer sa mission, surtout après les revers cumulés lors des précédentes éditions de la CAN, notamment les sorties prématurées au premier tour des rendez-vous 2002 et 2000. A tel point que le Onze national n’arrivait même pas à gagner de simples matches amicaux dont celui contre le Mali perdu à domicile à la veille de la CAN tunisienne. Pratiquement tout le monde parlait d’une autre élimination précoce du Maroc, surtout qu’il évoluait dans un groupe difficile contre le Nigeria et l’Afrique du sud donnés déjà favoris face à l’autre petit poucet du groupe, le Benin. Mais il fallait bien compter sur une nouvelle génération qui venait de naitre avec Youssef Hadji, le petit frère de Mustapha, Marouane Chamakh, Jawad Zaïri, Talal El Karouri, Abdeslam Ouaddou, Walid Regragui, Houcine Kharja, Youssef Safri, Nabil Baha, Mohamed El Yaâkoubi, Youssef Mokhtari… et tant d’autres menés par le capitaine Noureddine Naybat. Cela sans oublier l’apport de l’entraineur national, Badou Zaki, qui était épaulé par un staff technique étoffé dont l’entraineur adjoint Abdelghani Naciri et le préparateur physique Aziz Milani… Aussi, l’équipe nationale avait l’impression d’évoluer chez elle dans cette CAN tunisienne, avec un très bon climat, identique à celui du Maroc, des terrains plus praticables et bien soignés…, un public chaleureux, enthousiaste et bien accueillant durant tout le séjour des Lions. C’est ainsi que l’équipe nationale allait réussir sa première sortie en s’imposant au détriment du Nigeria par (1-0) avant de dominer le Benin sur le score fleuve de (4-0). Lors du 3e match, le Maroc avait fait match nul avec l’Afrique du Sud (1-1) pour terminer premier de son groupe avec 7 points, devançant d’une longueur le Nigeria, vainqueur de justesse du Bénin (2-1). Le Nigeria qui avait, entre-temps pris le meilleur sur l’Afrique du sud (4-0), a accompagné le Maroc aux quarts de finale alors que les autres groupes avaient vu la qualification de la Tunisie et de la Guinée (GA), le Mali et le Sénégal (GB), le Cameroun et l’Algérie (GC). Au Cap des quarts, la Tunisie a enchainé avec une victoire au détriment du Sénégal (1-0) et le Mali a fait de même devant la Guinée (2-1). Même chose pour le Nigeria qui s’est offert le Cameroun (2-1). Le Maroc, lui, a cru jusqu’au bout pour arracher une victoire difficile, mais méritée au détriment de l’Algérie (3-1 aux prolongations après le 1-1 du temps réglementaire). Lors de ce premier duel maghrébin, l’Algérie était pourtant plus proche de la qualification, en prenant l’avantage sur un but marqué contre le courant du jeu de Cherrad dans les 5 dernières minutes du match. Marouan Chamakh avait répondu pour remettre les pendules à l’heure en marquant un but dans le temps additionnel. Les prolongations ont rendu justice aux Lions de l’Atlas qui allaient prendre les choses en mains grâce à des buts de Youssef Hadji (113e) et Jawad Zaïri qui a tué le match dans la 120e minute. En demi-finales, la Tunisie avait frôlé la catastrophe avant de se qualifier au détriment du Nigeria grâce aux tirs au but (5-3 après le 1-1 du temps réglementaire). Pour rappel, la Tunisie était menée au score après une heure de jeu par un but d’Okocha sur pénalty avant que Badra ne rétablisse l’équilibre dans les 10 dernières minutes grâce à une même balle arrêtée. Le Maroc, lui, n’avait pas trouvé de difficulté pour dominer l’équipe du Mali sur le score fleuve de (4-0), buts de Mokhtari auteur d’un doublée, Hadji et Baha. Le match de classement était revenu au Nigeria, classé 3e suite à sa victoire contre le Mali (2-1). Voilà en gros pour cette CAN, la première remportée par la Tunisie sur son sol après avoir perdu 2 finales, en 1996 contre l’Afrique du Sud (2-0) et en 1965 à domicile face au Ghana (1-2 après prolongations). Pour le Maroc, il n’a tout simplement pas démérité en réalisant une très bonne CAN sur tous les niveaux : technico-tactique, compétitif, physique, mais aussi au niveau du spectacle et des buts. Ce qui a été confirmé par Youssef Mokhtari, sacré meilleur buteur avec (4 buts), suivi de Youssef Hadji (3 buts). Le public des Lions de l’Atlas et avec lui tous les Marocains qui étaient sortis, à l’époque, dans les rues pour fêter cet exploit dans toutes les villes du pays, s’en souviennent encore et toujours… Rachid Lebchir
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